Google imposera moins d’applications natives dans vos smartphones
Un des derniers en date a avoir fait les frais de cette chasse aux applications natives, c'est Samsung. Pointé du doigt car proposant d'office des applications natives ralentissant les performances de ses terminaux, le constructeur avait été amené à supprimer une quarantaine d'applications trop gourmandes. Au tour de Google de faire de même avec ses bloatwares.
Hier, nous vous annoncions la disparition de Google + de la surface du Note 5, présage supplémentaire de la mort du service maudit lancé par Google il y a quatre ans de cela cependant, Google+ ne sera pas le seul à ne plus figurer nativement dans vos futurs smartphones et tablettes.
Ses applications natives aussi appelées « bloatwares » sont des applications ne nous servant peu voire pas du tout mais imposées par les constructeurs et opérateurs téléphoniques. Tous disposant du code source Android s'en donnent à cœur-joie en imposant au consommateur des applications dont il n'a pas besoin ; inévitablement, celles-ci finissent par empiéter sur la mémoire de votre produit neuf.
Les constructeurs et opérateurs développent donc leurs applications et afin d'obtenir la certification officielle « Android ». Google doit ensuite inspecter la compatibilité de ces applications externes et si le constructeur désire installer des services Google sur son produit, il se voit imposer un pack d'applications dans lequel il lui est impossible de piocher uniquement un service spécifique, il doit faire avec les autres applications dont l'utilisateur ne se servira probablement jamais.
Désormais, les conditions de certification Android seront allégées car la firme de Mountain View a revu à la baisse le nombre d'applications présentes nativement. Ainsi, Google Play Games, Google Play Books, Google+ et Google Newsstand rejoignent Google Earth et Google Keep dans la catégorie des applications non nécessaires à l'approbation.
Ses applications resteront toutefois disponibles dans le Play Store, l'avantage est que vous redeviendrez libre de décider si oui ou non, vous voulez telle ou telle application sur votre smartphone. Cela ne concerne que Google pour l'instant, espérons que les constructeurs et opérateurs prennent un peu plus exemple cette sage décision.
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