Test du Samsung Galaxy Note 9 : presque parfait ?
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C’est désormais avec la régularité d’un coucou suisse que Samsung annonce chaque année en août une nouvelle itération du Galaxy Note. Après le Note 8, incontestablement réussi, mais souffrant de petits défauts agaçants voici donc venir le Note 9, haut de gamme parmi les hauts de gamme. Il se distingue du Galaxy S9+ par quelques améliorations et surtout par l’intégration d’un stylet, d’où le nom de la famille.
À l’origine destiné aux utilisateurs pros, le Galaxy Note 8 a tout de même intéressé le grand public puisqu’à la sortie du modèle originel en 2011, il était l’un des rares smartphones à grand écran (5,3’’, un record en ces temps reculés) à être disponible. Il ne fut malgré tout pas le premier phablette – très laide contraction des mots téléphone et tablette que nous devons aux Canadiens francophones – disponible, Dell prenant l’industrie de court avec le Streak 5, véritable succès commercial aux USA et au Royaume-Uni.
On l’a dit plus haut, sa principale originalité réside en la présence d’un stylet tactile. Si vous êtes allergiques à ce dispositif (qui a pourtant bien évolué depuis les Pocket PC de sinistre mémoire) ou que vous n’en voyez pas l’utilité, ce n’est pas la peine d’aller plus loin. Même chose si vous cherchez une description détaillée des fonctions apportée par le S-Pen : elles feront l’objet d’un papier détaillé dans les jours à venir. En revanche, si vous souhaitez vous faire une bonne idée de ce qu’est le Note 9 dans sa globalité, de ses points forts et de ses faiblesses, vous êtes au bon endroit !
Notre test du Galaxy Note 9 en vidéo !
Fiche technique
Fiche technique du Galaxy Note 9 | |
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Dimensions | 160,5 x 74,8 x 8,6 mm |
Poids | 201 g |
Ecran | 6,4" Super AMOLED Quad HD 18.5:9 |
Définition | 2960 x 1440 pixels 514 dpi |
Photo | Arrière : double capteur photo 12 MP (f/1,5 et f/2,4) et 12 MP (f/2,4). Avant : un capteur de 8 MP |
OS | Android 8.1 Oreo à sa sortie, Android 9 Pie disponible |
Mémoire interne | 64/128/ 512 Go |
MicroSD | Oui, jusqu'à 1 To |
Connectivité | Bluetooth 5.0, Wi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac, dual-band, WiFi Direct, hotspot |
NFC | Oui |
SoC | Exynos 9810 Octa |
RAM | 6/8 Go |
Lecteur d'empreintes / d'iris/ reconnaissance faciale | Oui /Oui / Oui |
Résistance à l'eau | IP68 |
Batterie | 4000 mAh |
Port de charge | USB 3.1 Type-C |
Recharge rapide | Oui |
Recharge Qi sans fil | Oui |
Coloris | Noir, mauve, bleu |
Prix | A partir de 1009 euros |
Design du Samsung Galaxy Note 9
Au jeu des différences, il est très difficile de différencier le Note 9 de son prédécesseur. Il reprend ses mensurations à quelques pouillèmes de millimètres et est lui aussi fait de verre sur ses deux faces. Tout juste remarquera-t-on un placement des touches latérales légèrement différent et un repositionnement du lecteur d’empreintes au dos. La finition est très soignée et l’objet est beau, voire même très beau malgré sa facilité à capter toutes les salissures et empreinte digitale. Samsung le décline en trois couleurs : noir, mauve et bleu, teinte de notre modèle de test. Comme les Note 8 et S9 / S9+, le Note 9 ne cède pas à la mode de l’encoche, les capteurs et le haut-parleur étant situés dans la fine barre supérieure.
Le bouton Home est toujours virtuel afin de maximiser la taille de l’écran. Avec une diagonale de 6,4’’, celui-ci gagne au passage 0,1’’ par rapport à son prédécesseur, soit 2,54 mm. Dans les faits, cela ne change pas grand-chose si ce n’est de pouvoir affirmer que le Note 9 dispose d’un écran plus grand que les autres Galaxy.
Les bords arrondis de l’appareil autorisent une bonne prise en main en utilisation traditionnelle. Toutefois, sa finesse le dessert un peu lorsqu’il s’agit de le basculer à l’horizontale afin de réaliser des photos. Comme pour le Note 8, il vaudra mieux investir dans une coque afin d’assurer une meilleure prise en main si l’on prend beaucoup de photos en mode paysage.
Bonne nouvelle, le lecteur d’empreintes situé au dos a été déplacé afin de se trouver sous les objectifs plutôt qu’à côté : il devient alors plus facile à repérer par tâtonnements. Mauvaise nouvelle, il n’est pas encore assez éloigné pour permettre son utilisation rapide comme chez HTC ou Huawei : pourquoi ne pas l’avoir décalé de cinq millimètres supplémentaires ? Mystère… On retrouve ici le même problème que sur le Galaxy S9+. Espérons que les modèles de l’année prochaine seront enfin parfaits sur cet aspect !
Autre point agaçant, le placement des touches latérales : si nous n'avons rien à redire sur l’emplacement de la touche de mise sous tension sur le flanc droit, les commandes du son et la touche « Bixby » sont trop proches. Il nous est souvent arrivé lors de nos tests de lancer l’assistant alors que nous souhaitions baisser le volume d’écoute. Ou de le démarrer en prenant simplement l’appareil en main, ce qui devient vite lassant. Bien évidemment, il est impossible de la désactiver ou même de lui affecter un autre assistant puisque Bixby se fait encore tirer l’oreille pour comprendre le français. Pourtant Samsung avait promis-juré craché lors du lancement du Note 8 que Bixby serait francisé « d’ici peu ». Espérons que cette année sera la bonne… ou qu’il sera au moins possible de le désactiver dans les pays où il n’est pas pris en charge.
Écran
Nous sommes pratiquement contraints d’écrire la même chose tous les ans : l’écran du Note est tout bonnement excellent ! Il est construit autour d’une dalle Super AMOLED de 6,4’’ au format 18,5:9 affichant 1440 x 2960 pixels (soit 516 ppp). En étant légèrement plus grand sans changer de résolution, il n’est guère étonnant que l’écran ait une définition de « seulement » 516 ppp contre 521 ppp pour le Note 8.
Ce non-changement n’altère en rien la qualité de l’image affichée. L’utilisateur pourra au besoin ajuster le rendu colorimétrique en sélectionnant l’un des trois profils proposés ou en ajustant l’affichage à l’aide des réglages manuels. Notre préférence va au profil standard, très proche de la réalité.
Toutes les applications Android n’étant pas conçues pour tirer avantage de l’écran 18,5:9, l’appareil propose d’étirer la zone d’affichage tout en autorisant un retour à l’état initial en cas de mauvais fonctionnement. Lors de nos tests, nous n’avons à aucun moment rencontré » de difficulté avec un affichage étiré.
Performances
C’était déjà le cas sur les Galaxy S9/9+ : le Note 9 commercialisé en Europe, moyen-Orient et en Afrique embarque un processeur Samsung Exynos 9810 Octa (4 x 1,78GHz + 4 x 2,7 GHz) épaulé par 6 Go de mémoire de travail et accompagné d’un GPU Mali-G72 MP18.
Comme on le constate sur les résultats de tests, l’ensemble fournit largement de quoi faire tourner Android avec une grande fluidité ainsi qu’assez de puissance brute pour faire tourner sans encombre les jeux les plus récents. En utilisation intensive, le smartphone a tendance à chauffer un peu sans toutefois devenir désagréable à tenir, preuve que le mécanisme de refroidissement concocté par le coréen est efficace.
Interface
Sans être totalement chamboulée, l’interface évolue par petites touches agréables. Passons rapidement sur ce flemmard de Bixby qui a manifestement séché les cours de français pour nous intéresser à ce qui est vraiment important. L’interface maison Samsung Expérience est ici présente dans sa version 9.5. Contrairement à la défunte – et peu regrettée – TouchWiz, elle colle aux canons d’Android 8.1, sait se faire discrète et reste d’une excellente fluidité.
En fait, elle est à notre avis un prolongement naturel d’Android Stock dans le sens où elle ajoute des fonctions qui manquaient cruellement. Citons en vrac le choix entre l’activation ou non du tiroir des applications, la création simplifiée de dossiers applicatifs ou encore l’apparition de pastilles numérotées sur les icônes des apps en cas de notifications.
Fidèle à son habitude, Samsung ajoute de nombreux logiciels et utilitaires que certains qualifient de bloatwares. À y regarder de près, ce procès d’intention fait à Samsung ne tient pas la route. Certaines applications peuvent effectivement paraitre inutiles ou font doublon avec celles d’Android, mais rien n’empêche de les faire très simplement disparaitre. Il suffit pour cela de toucher longuement l’icône du logiciel pour faire apparaitre un menu contextuel. On y trouvera une option « désactiver » pour les apps intégrées à Android et celles jugées indispensables par Samsung (comme la boutique Galaxy Apps, par exemple) : elles n’apparaîtront plus à moins d’y remédier dans les réglages. « Désactiver » est souvent remplacé par « désinstallation » lorsque les apps ne sont pas essentielles : on pourra alors les récupérer dans le Samsung Shop ou sur Google Play.
Parmi celles made in Samsung, nous devons confesser une affection particulière pour Smart Switch qui facilite la migration vers un nouveau smartphone. Dans notre cas, nous avions pris soin de sauvegarder dans Samsung Cloud la configuration du Note 8 que nous avons testé l’année dernière et celle d’un Galaxy S8+. Dans les deux cas, la restauration a été complète et relativement rapide (entre 30 et 45 minutes). Nous avons même retrouvé les dossiers créés sur l’ancien Galaxy tout comme les fonds d’écran, toutes nos données personnelles et même les mots de passe Wifi ! Bien sûr, la restauration risque de ne pas être aussi complète si vous utilisez Smart Switch pour migrer depuis un smartphone de la concurrence.
Nous l’avons dit plus haut, les fonctions liées au S Pen feront l’objet d’un papier détaillé dans les jours à venir. Mais en gros, nous pouvons confirmer que nous retrouvons bien toutes les fonctions liées à la prise de note et à l’esquisse de croquis auxquelles nous étions habitués. Mieux encore, le S-Pen se dote cette année d’une connexion Bluetooth : en pressant son bouton, on pourra par exemple prendre une photo ou piloter la lecture de vidéos. Samsung a eu l’ingénieuse idée de le doter d’une minuscule batterie qui se recharge par induction lors qu’il est glissé dans son emplacement.
Last but not least, DeX est directement intégré au Note 9, c’est-à-dire que vous n’avez plus besoin de vous trimballer le berceau d’accueil jusqu’ici de rigueur : vous devrez juste investir quelques euros dans un adaptateur USB-C vers HDMI afin de le connecter à une télévision ou un moniteur (même l’adaptateur Apple fonctionne : c’est dire).
D’après nos essais, DeX fonctionne remarquablement bien et peut remplacer dans certains cas un ordinateur lors d’un déplacement. Tout comme pour le S-Pen, DeX fera l’objet d’un article de présentation détaillé dans les semaines à venir (dans pas trop longtemps, c’est promis).
Réseau et GPS
Samsung fait ici un sans-faute : Bluetooth 5.0, Wifi ac et modem LTE de cat. 18 offrant un débit théorique maximal en descente de 1200 Mb/s, soit compatible avec les réseaux LTE Gigabit actuellement en cours de déploiement un peu partout dans le monde. La version du Note 9 commercialisée en Europe est dotée de deux emplacements micro-SIM, tous deux comptables 4G. Si vous décidez d’utiliser une micro SD afin d’étendre la capacité de stockage, vous ne disposerez alors que d’un seul emplacement micro-SIM.
Le module de positionnement est quant à lui compatible avec les standards actuels (A-GPS, Glonass, BDS et Galileo). Sur le réseau GPS, le seul auquel nous ayons pour l’instant accès en France, l’accroche du signal est quasi instantanée, les puces Wifi et Bluetooth étant au besoin mises à contribution afin d’affiner la position.
Audio
L'audio fait souvent partie des points qui fâchent sur un smartphone. Les produits étant de moins en moins volumineux, il devient difficile de produire un son convaincant. Samsung s’est pensé sur la question et a doté le Note 9 d’une paire de haut-parleurs stéréo signés AKG (désormais propriété du coréen) et le son produit est étonnamment bon. il n’est pas parfait (notamment dans les basses où il manque un peu de pêche), mais ne donne pas envie de se crever les tympans après une heure d’écoute.
Samsung reste un fervent défenseur de l’antique Jack audio 3,5 mm : il est donc présent sur le Note 9. On l’exploitera avec son propre casque ou avec les écouteurs d’origine AKG fournis. Dans ce cas, on bénéficie de la réduction de bruit active grâce au micro intégré aux écouteurs. Le son est vraiment bon, même s’il manque un peu de basses. Comme d’habitude, on sélectionnera avec soin les embouts en silicone parmi ceux fournis afin d’optimiser la qualité du son perçu.
Appareil photo & mode vidéo
Chez Samsung, on ne change pas une formule qui gagne… on l’améliore. Comme pour le Note 8 et le S9+, le Note 9 embarque donc un module dorsal bi-objectifs. Le premier est constitué d’un capteur 12 Mpxl mesurant 1/2,55’’ (photosites de 1,4 µm) et d’un objectif grand-angle 26 mm à double ouverture f/1,5 et f/2,4 (équivalent 24×36). La double ouverture, déjà utilisée sur le S9+, doit permettre de ne pas trop monter en sensibilité si la luminosité faiblit.
Si le capteur du second héberge lui aussi 12 Mpxl, il est en revanche plus petit (1/3,6’’, photosites de 1,0 µm), mais dispose d’un objectif 52 mm f/2,4 (équivalent 24×36). Sa longueur focale doublée, Samsung affirme que le Note 9 dispose d’un zoom 2x. C’est vrai… et faux puisqu’entre 1x et 2x, le zoom sera numérique (comme au-dessus de 2x, d’ailleurs). Tous deux sont équipés d’une stabilisation optique de bonne qualité.
La mise au point est confiée à la technologie Dual Pixel qui a déjà fait ses preuves en termes de rapidité et de précision de la mise au point : nous nous contenterons de dire que l’autofocus n’a jamais été pris en défaut lors de nos tests.
Outre le « zoom 2x », le module bi-objectifs permet de simuler une faible profondeur de champ afin de créer des portraits agréables à l’œil (le fameux bokeh). Le Note 8 fut le premier smartphone Samsung à intégrer cette technologie. À l’époque nous soulignions que le coréen avait encore des progrès à faire pour produire un résultat acceptable. Ceux-ci ont manifestement été réalisés avec le S9+ et encore améliorés avec le Note 9. Bien sûr, il y aura toujours des cas où l’algorithme ne sera pas satisfaisant, mais dans l’ensemble, le résultat est convaincant.
Les images produites sont de très bonne qualité jusqu’à 200 Iso. Le bruit numérique apparait au-dessus, mais l’image reste largement exploitable tant pour une impression en taille moyenne que pour le recadrage puis le partage sur les réseaux sociaux. Bref, rien de dramatique.
En reprenant les fonctions introduites sur le S9, la vidéo a subi une mise à jour considérable et bienvenue. Il est ainsi possible de filmer en 4K 60 im/s et surtout de créer des ralentis à 960 im/s. Samsung affirme que la vidéo ainsi produite est en Full HD, ce qui est partiellement vrai puisque la captation s’effectue à une résolution bien moindre (nous misons sur du WVGA) pour être ensuite interpolée. Le résultat est correct en forte luminosité, mais quasiment inexploitable en intérieur ou en basse luminosité. À ce sujet, on évitera de filmer en 960 im/s lorsque l’éclairage est alternatif (néon, etc), la vidéo étant à la limite de l’inexploitable.
Sécurité
Le Note 9 est plutôt bien pourvu en matière de sécurisation des données : lecteur d’empreintes, reconnaissance d’iris et de visage complètent les mécanismes habituels d’Android. Les deux dernières méthodes sont combinées en une « analyse intelligente » afin de sécuriser le déverrouillage.
Nous l’avons bien entendu activée et nous devons reconnaitre que Samsung a fait de gros progrès : nous n’avons ainsi jamais réussi à berner le dispositif qui s’avère d’une grande réactivité et très fiable. Petit bémol toutefois pour les porteurs de lunettes de vue, la reconnaissance d’iris ayant parfois du mal à s’en sortir. Dans ce cas, mieux vaudra opter pour le lecteur d’empreintes.
Lors de la mise en route initiale, une section fenêtre « Wifi sécurisé » vous permettra d’activer le VPN intégré (le service est fourni par l’éditeur McAfee). Trois formules sont proposées : 250 Mo par mois (gratuit), 24 heures illimité (0,99 €) et 1 mois illimité (1,99 €). L’option peut s’avérer intéressante si le smartphone est fréquemment utilisé sur les réseaux Wifi publics.
Sans surprise, la technologie Samsung Knox est de la partie. En plus du cryptage sécurisé des données et du contenu de la carte micro SD, elle autorise la création d’un « dossier sécurisé » pouvant contenir une version à l’abri des regards indiscrets de vos données et des applications qui les exploitent. Vous pourrez par exemple ajouter à ce dossier une copie sécurisée d’Excel qui ne pourra ouvrir que les fichiers du dossier, ceux-ci devenant totalement invisibles lorsqu’il est désactivé.
Knox est exploité depuis des années par Samsung et la technologie a atteint un degré de sophistication intéressant. On peut par exemple se servir des données biométriques pour ouvrir le dossier sécurisé et même créer une version confidentielle de Samsung Pass, l’app stockant vos identifiants. On pourra par exemple l’utiliser pour le stockage de ses identifiants bancaire ou de travail sans risquer de se les faire pirater.
Autonomie
Le Note 8 était équipé d’une batterie de 3300 mAh, donc d’une capacité moindre que celle du Galaxy S8+. Ce n’est pas le cas du Note 9 et de sa batterie procurant 4000 mAh. À en croire Samsung, elle permet de se tenir loin d’un chargeur (mural ou à induction) pendant deux jours pleins.
Dans la pratique, c’est quasiment vrai puisque nous avons allègrement dépassé une journée et demie d’autonomie en utilisation normale (ou plutôt « geek normale »). En faisant attention à la consommation électrique et en activant les modes d’économie d’énergie, on tient sans problème deux jours : de quoi ne pas trop se stresser en cas d’oubli de son chargeur !
Prix & date de sortie
Chez Samsung (comme chez Apple) le prix est des smartphones haut de gamme est un sujet qui fâche. Le Galaxy Note 9 est disponible dès aujourd’hui pour la modique somme de 1009 €, soit l’équivalent net d’un SMIC. Samsung précise pour sa défense que le Note 8 était sorti au même prix avec un processeur moins puissant, 64 Go de stockage intégré et une batterie de 3300 mAh. Soit. Mais cela reste tout de même hors de prix pour un smartphone, aussi haut de gamme fût-il.
Dès lors, peut-on conseiller le Note 9 ? Oui, sans hésiter si l’on a besoin d’un stylet et que l’on est prêt à vendre un bras pour se le payer (plus de rein disponible : vous en avez déjà sacrifié un l’année dernière pour le Note 8). Si on rechigne à se séparer d’un membre finalement bien utile, on pourra envisager les offres des opérateurs. Certes, elles vous engagent sur 12 ou 24 mois et le forfait est plus cher. Mais le prix du Note 9 devient alors abordable, quitte à en payer un chouia tous les mois.
Si vous n'avez pas besoin du stylet, alors le Note 9 ne présente aucun intérêt pour vous. Mieux vaut vous rabattre sur le Galaxy S9+ qui offre grosso modo les mêmes possibilités, dispose d’un bel écran… et surtout d’un prix moindre.
Le Samsung Galaxy Note 9 est sans doute possible le smartphone le plus abouti de cette rentrée. Il apporte quelques évolutions bienvenues par rapport au Note 8 : meilleure autonomie, mémoire de stockage doublée et captation en 4K 60 im/s. Le stylet n'est pas oublié puisqu'il s'équipe d'une connexion Bluetooth.
Reste le douloureux problème du prix. Investir plus d'un millier d'euros dans un smartphone peut paraitre démentiel. Mais ne perdons pas de vue que le Note 9 s'adresse à un public très spécifique, celui qui a besoin de prendre des notes ou de griffonner des esquisses. Espérons que ces utilisateurs-là soient fortunés.
- Le stylet
- Les performances
- L'écran
- La captation vidéo en 4K 60 im/s
- DeX
- La surcouche Samsung Experience
- Le prix
- Impossible de désactiver Bixby...
- ... qui ne parle toujours pas français!
- Le placement de certaines touches