4 Français sur 10 ont déjà fouillé dans le smartphone de leur partenaire
Une nouvelle étude menée par l’IFOP révèle que près de la moitié des Français a déjà espionné le smartphone de son ou sa conjoint(e). La pratique est relativement genrée et surtout particulièrement liée à l’âge des utilisateurs. En effet, les femmes ainsi que les générations les plus jeunes ont plus tendance à fouiller dans le smartphone de leur partenaire.
Alors que le smartphone fait désormais partie intégrante de notre quotidien, celui-ci contient nécessairement bon nombre d’informations personnelles, pas toujours flatteuses concernant son propriétaire. La tentation de leur partenaire de fouiller à l’intérieur de l’appareil peut alors être forte… au risque, souvent, d’y trouver quelques éléments compromettants. C’est en effet ce que révèle une récente étude de l’IFOP, commandée par le Journal du Geek.
On y apprend ainsi que 4 Français sur 10 ont déjà fouillé dans le smartphone de leur partenaire. La pratique est d’ailleurs légèrement genrée : les femmes sont plus nombreuses y avoir eu recours. Elles sont 44 %, contre 35 % des hommes. Mais le véritable écart se trouve avant tout entre les générations. En effet, la pratique est largement plus répandue chez les moins de 35 ans (56 % des hommes et 67 % des femmes) que chez les plus de 35 ans (33 % au total).
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De plus de en plus de Français espionnent le smartphone de leur partenaire
Que regardent en premier ces espions en herbe ? Ce sont les messages privés qui sont majoritairement consultés, surtout chez les plus jeunes. 58 % des femmes et 46 % des hommes de moins de 25 ans avouent avoir déjà regardé les conversations de leur partenaire, principalement sur les réseaux sociaux. Par ailleurs, ces derniers regardent également les personnes suivies par leur conjoint(e) sur leurs divers comptes. En outre, les éventuels soupçons des intéressés sont bien souvent vérifiés : dans 35 % des cas, un mensonge a été révélé au grand jour.
« Il apparait clairement que le snooping est un phénomène générationnel intimement lié à l’importance qu’ont pris les smartphones dans la vie quotidienne des jeunes, outil de communication indispensable qui contient l’essentiel — photos, messages, réseaux sociaux… — de leur vie intime », souligne Louise Jussian, chargée d’études senior au pôle Politique/Actualités de l’IFOP. Enfin, soulignons un aspect essentiel de cette étude : la corrélation entre cet espionnage et les violences physiques et/ou psychologiques subies par les victimes. Ainsi, 52 % de ces dernières déclarent que leur smartphone a déjà été fouillé par le partenaire. 35 % se le sont même vu confisquer.
Source : Journal du Geek