5G : 11 opérateurs étrangers l’ont déjà lancée, la France accumule les retards

La 5G a déjà été lancée par 11 opérateurs dans le monde selon les dernières statistiques du Global mobile Suppliers Association (GSA). Une liste qui inclut en Europe l'Italie, la Finlande et l'Estonie. La France, elle, devrait prendre du retard après le report de six mois de l'attribution des fréquences aux opérateurs hexagonaux. 

Déploiement 5G

Il peut paraître relativement incompréhensible qu'autant de constructeurs prévoient de lancer des smartphones 5G dès 2019 alors que les premiers réseaux commerciaux ne sont toujours pas disponibles en France (et ne le seront vraisemblablement pas avant l'horizon 2020). Or il faut bien voir qu'ailleurs dans le monde, le réseau du futur ultra-rapide et pratiquement sans latence se développe à un rythme nettement plus soutenu. Le GSA révèle ainsi dans son rapport de janvier 2019 que 11 opérateurs proposent déjà des offres 5G dans un total de 7 pays.

Lire aussi : tout ce qu’il faut savoir sur le réseau 5G

Les ressortissants de 7 pays peuvent déjà s'abonner à la 5G

On savait déjà que la Corée du Sud, par exemple, serait en pointe sur le sujet. Mais il ne faut dorénavant plus aller forcément très loin de nos frontières pour trouver des pays dans lesquels cette technologie est disponible. Ainsi en Italie, Fastweb et Tim, ou Elisa en Finlande et Estonie, proposent déjà des offres commerciales en Europe.

Outre ces deux opérateurs, AT&T et Verizon ont ouvert leur service aux Etats-Unis, comme LG Plus, SK Telecom et KT en Corée du Sud, Ooredoo au Qatar, ou Vodacom au Lesotho. Sept autres opérateurs déclarent avoir allumé leurs antennes 5G sans lancer de service commercial. En tout, 86 opérateurs dans 46 pays ont annoncé en janvier 2019 leur intention de lancer leurs premières offres 5G avant la fin de l'année 2022.

Lire aussi : L'UE réfléchit à des solutions pour bannir Huawei des réseaux 5G

En France, il n'y aura pas d'enchères avant l'automne 2019

Et la France dans tout ça ? Dans une interview accordée il y a quelques jours au Figaro, la secrétaire d’Etat aux Télécoms auprès du Ministre de l’Economie et des Finances Agnès Pannier-Runacher ne donnait toujours pas de date précise pour l'attribution des fréquences – un préalable indispensable pour que les opérateurs puissent lancer des offres. Les prix de ces fréquences n'a en effet pas encore été décidé.

Le gouvernement évoque ainsi “l'automne 2019” comme possible date où ces enchères seront tenues – alors que l'on parlait auparavant plutôt de décisions dans la première moitié de l'année 2019. Soit un décalage d'au minimum 6 mois. De quoi retarder d'autant l'échéance à laquelle les consommateurs pourront profiter du service ? Impossible de le savoir, mais force est de constater que les retards s'accumulent – même si l'horizon 2020 pour les premières offres commerciales semble pour l'instant maintenu.

Lire aussi : pourquoi la France est déjà en retard sur la 5G


Abonnez-vous gratuitement à la newsletter
Chaque jour, le meilleur de Phonandroid dans votre boite mail !
Réagissez à cet article !
Demandez nos derniers  !