Les enchères 5G n'auront finalement pas lieu avant le mois de juillet 2020 au plus tôt, annonce l'Arcep. Face à la pandémie de coronavirus, les enchères pour l’attribution des lots de fréquences de la bande 3,4 – 3,8 GHz pourraient ne pas avoir lieu avant la rentrée de septembre. Dans ces conditions, les opérateurs vont devoir décaler le lancement des premiers forfaits 5G en France de plusieurs mois. 

Suite aux mesures de confinement instaurées en France, le calendrier des enchères 5G a été complètement bousculé. Initialement prévue ce 21 avril 2020, l’attribution des fréquences 5G dans la bande 3,4-3,8 GHz a ainsi été décalée aux calendes grecques. Auditionné par les sénateurs, Sébastien Soriano, président de l'Arcep, a assuré que l’attribution des enchères 5G est désormais fixée à la fin du mois de juillet ou en septembre 2020, rapporte l'AFP.

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Les premiers forfaits 5G en France attendront probablement 2021

“Nous réfléchissons à deux calendriers : l’un fin juillet, et l’autre en septembre. Cela dépendra de la vitesse de la sortie du confinement” explique Sébastien Soriano. Pour l'heure, il est donc encore impossible de s'arrêter sur un calendrier officiel. Tant que le déconfinement n'aura pas débuté, la situation devrait rester gelée. “Nous n’avons pas définitivement arbitré ces calendriers qui dépendent de la vitesse de sortie de confinement” précise le dirigeant du gendarmes des télécoms.

Dans ce contexte, il est inévitable que les opérateurs reportent de plusieurs mois le lancement des premières offres 5G en France. Orange avait en effet prévu de lancer son premier forfait 5G dans le courant de l'été. Même son de cloche du côté de Bouygues Télécom. On rappellera que la situation est, sans surprise, similaire dans les autres pays d'Europe. L'Espagne et la Pologne ont notamment décidé de reporter les enchères 5G face à la crise sanitaire.