5G : Orange plaide pour un déploiement plus lent même s’il “y croit”
Stéphane Richard, le PDG d'Orange explique en marge d'une interview accordée à Les Echos “croire” à la 5G mais appelle de ses vœux un rythme de déploiement “allégé”.
Stéphane Richard est revenu en marge d'une interview Les Echos sur les enchères et le déploiement de la 5G. On vous le disait la semaine dernière, l'ARCEP vient de fixer de nouvelles enchères en septembre avec un calendrier prompt à inciter les quatre opérateurs à lancer les premières offres avant fin 2020.
Orange plaide pour un calendrier 5G moins ambitieux
Le responsable déclare ainsi que sa firme croit en la technologie et fera partie des premiers à proposer des offres “contrairement à d'autres, manifestement”… une référence à peine voilée aux propos de Bouygues et SFR qui avaient demandé au gouvernement et à l'Arcep de reporter les enchères 5G en raison du coronavirus.
Pour autant, Stéphane Richard plaide pour un déploiement moins soutenu. Sans que l'on ne comprenne vraiment si il justifie en disant cela les compromis récemment accordés l'Arcep ou si il demande encore davantage de concessions. L'Arcep a en effet levé l'obligation de lancer une offre commerciale dans au moins deux villes par opérateur d'ici fin 2020.
Il explique : « commercialiser la 5G alors que les smartphones compatibles ne sont pas encore très présents n'a pas beaucoup d'intérêt. Nous irons à bon rythme, sans se précipiter ». Questionné sur ce qu'il pense du prix des enchères, il ajoute : « s'il faut changer quelque chose, c'est plutôt au niveau du rythme de déploiement de la 5G – il faudrait l'alléger ».
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Le responsable est également revenu sur la possible exclusion de Huawei des réseaux 5G Français pour mieux assurer que cela ne changera rien pour Orange. L'opérateur a en effet choisi de ne s'équiper que chez Nokia et Ericsson.
Source : Les Echos