T411 : Hadopi et l’Ifop vous préviennent, le téléchargement illégal est un jeu risqué
T411 vient de fermer : l'occasion pour Hadopi de publier une étude conduite en début d'années sur le téléchargement illégal et les risques que les internautes qui s'y adonnent encourent. Selon cette enquête commandée à l'Ifop, ces internautes ont été en grande majorité victimes de spamming, d'infections de malwares et ont tous été exposés à de la publicité pour adultes.
Dans la foulée de la fermeture de T411, Hadopi a décidé de publier les conclusions d'une étude commandée à l'Ifop début 2017 sur les risques encourus par les internautes qui s'adonnent au téléchargement illégal. Ces risques, pour l'institution, sont bien les nuisances auxquelles vous pensez : malwares, virus, spams, publicités intempestives, publicités pour adulte, modification des réglages du navigateur à votre insu.
T411 : Hadopi et l'Ifop avertissent des risques liés au téléchargement illégal
Ou plus rarement des préjudices plus graves, comme être victime d'une arnaque, utilisation de votre boîte mail pour envoyer des spams, usurpation d'identité, ransomware, piratage de vos comptes sur des sites marchands. 83% des internautes s'adonnant au téléchargement illégal ont déjà vécu au moins une nuisance (dont 76% plusieurs fois). Et 41% ont déjà vécu l'un des préjudices plus graves évoqués plus haut (dont 25% plusieurs fois).
La conclusion sans doute la plus intéressante de l'étude Hadopi/Ifop, c'est à quel point ces nuisances détournent les internautes vers l'offre légale. 70 % des consommateurs dits “anciens illicites” et “illicites réguliers” disent en effet avoir diminué voire arrêté leur recours à l'offre illégale pour mettre fin à ces problèmes. Et affirment depuis en “rencontrer moins voir plus du tout”.
Cette étude a été réalisée sur 1021 Françaises et Français de 15 ans et plus dont 798 sont censés être des “pirates”. Hadopi en conclut que “ces constats d’étude confirment le lien étroit à établir, en vue d’aider au développement de pratiques responsables sur internet, entre la protection de la création et la protection des publics et internautes “.