Après deux semaines de grand délire, Google vient enfin de supprimer les sites de torrents illégaux de son carrousel de résultats de recherche. Il semblerait que les employés de la firme aient été obligés d'intervenir manuellement.  

Il y a environ deux semaines, Google a accidentellement mis en avant les meilleurs sites de téléchargement illégal dans ses résultats de recherche. Les utilisateurs qui recherchaient les « meilleurs sites de torrents » ont eu la surprise de découvrir un carrousel regroupant les sites populaires comme The Pirate Bay et RARBG mis en avant par le moteur de recherche, avec leurs logos officiels et une présentation des plus valorisantes.

Bien évidemment, les employés de Google ne se sont pas amusés à dresser cette liste manuellement. Le carrousel de résultats est généré par un algorithme en fonction des sites que les utilisateurs visitent lors de recherches similaires.

Toutefois, face aux nombreuses critiques émises à l'encontre du moteur de recherche de Google, cet incident expose la firme de Mountain View à une nouvelle polémique. L'épineux sujet des droits d'auteur autres marques déposées, dont a récemment fait les frais le site francophone de torrents T411, est un débat dans lequel Google n'a pas envie d'entrer.

T411 : les employés de Google ont dû intervenir manuellement pour retirer les sites illégaux du carrousel

Ainsi, Google s'est empressé de supprimer les sites de torrent du carrousel de résultats. Après enquête, la firme s'est aperçue que le carrousel ne fonctionnait pas comme prévu. Elle affirme à présent avoir résolu le problème.

De même, différents sites de streaming sont toujours mis en avant dans le carrousel, mais les sites illégaux comme Putlocker, Alluc et Movie4k.to ont tous disparu. On ignore si Google est parvenu à effectuer cette modification en changeant son algorithme, ou si les développeurs ont dû intervenir manuellement pour retirer les sites douteux.

Ce n'est pas la première fois que Google met en avant des sites pirates. L'an dernier, le moteur de recherche avait accidentellement affiché les critiques de films en provenance de sites illégaux aux côtés des critiques de sites de référence comme Allociné, IMDB et Rotten Tomatoes.