Pourquoi les smartphones sont une catastrophe pour le sommeil
Il y a bel et bien un lien entre le manque de sommeil et l’utilisation de smartphones. Dans une étude publiée dans Frontiers in Psychiatry, des chercheurs ont même découvert que l’addiction à ces derniers joue un rôle prédominant dans la mauvaise qualité du sommeil. De nouveau, la lumière bleue est également mise en cause.
Si vous en doutiez encore, une nouvelle étude montre que les smartphones n’ont pas que des bons côtés. En plus d’être de véritables nids à bactéries, des chercheurs apportent une énième preuve qu’ils sont très mauvais pour notre sommeil. Pour aller plus loin, ces derniers estiment même que plus l’on consulte son smartphone tard dans la journée — ou la nuit — plus on présente de risques d’en être accro.
L’étude en question a été menée sur 1000 étudiants du King’s College de Londres. Les scientifiques leur ont demandé de répondre à un questionnaire portant sur leur utilisation du smartphone de manière générale, mais également sur leurs habitudes de sommeil et l’heure à laquelle ils éteignent leur téléphone. En rassemblant les résultats, les chercheurs ont découvert qu’environ 40 % d’entre eux montrent des signes d’addiction.
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Les smartphones détériorent gravement la qualité du sommeil
Ce n’est plus un secret, la lumière bleue émise par les écrans, ainsi que leur luminosité générale peuvent tenir éveillé alors même que l’on montre des signes de fatigue. Mais l’étude s’est également penchée sur les effets de l’addiction au smartphone, et les résultats sont édifiants. 69 % des participants montrant des signes d’addiction ont aussi évoqué des problèmes de sommeil. Si vous faites partie des Français accros à leur téléphone, il est donc très probable que vous ne dormiez pas correctement.
Les chercheurs précisent que l’addiction est très fréquente, surtout auprès des jeunes adultes. Néanmoins, elle ne se mesure pas au temps passé devant son écran, mais plutôt par les conséquences qu’elle a sur le quotidien, notamment sur le sommeil, donc. En d’autres termes, si le sujet continue d’utiliser sur son smartphone tard dans la nuit alors qu’il souhaite dormir, ce dernier a trois fois plus de chance d’être accro.
Source : Frontiers in Psychiatry