5G : l’Anses cherche, mais ne trouve toujours rien de dangereux pour la santé

L'Anses vient de rendre un avis très attendu sur la 5G. L'agence conclut qu'il n'y a “pas de risque nouveau pour la santé” sur les plages de fréquences 3,5 Hz. L'Anses appelle néanmoins à poursuivre les recherches autour de l'impact du réseau mmWave. L'Anses conclut son avis sur une note amère – et conseille de réaliser ces études d'impact en amont du déploiement de la technologie la prochaine fois…

5G

L'Anses vient de rendre mardi 20 avril 2021 un avis très attendu sur les effets de la 5G sur la santé. Dans un pré-rapport paru fin janvier 2020, l'agence estimait en effet qu'on “manque d'études pour affirmer que la 5G n'est pas dangereuse pour la santé” et promis d'éclaircir la situation après de nouvelles mesures.

Les conclusions du rapport sont a priori plutôt rassurantes. L'Anses estime en effet que la 5G telle qu'elle est déployée pour le moment en France ne présente aucun “risque nouveau” pour la santé. L'Anses explique en effet qu'il est “peu vraisemblable, à ce stade, que le déploiement de la 5G dans la bande de fréquence autour de 3,5 GHz constitue un nouveau risque pour la santé”.

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L'Anses estime qu'il n'y a pas de risque nouveau avec la 5G actuelle

Cette plage de fréquence reprise par la 5G était en effet déjà utilisée par certaines antennes des réseaux 4G/4G+/4G++ déployées en amont par les opérateurs. Des doutes subsistent néanmoins sur l'exposition aux fréquences de la plage 26 GHz du réseau mmWave. Les opérateurs doivent encore suivre une procédure d'enchères avant de pouvoir exploiter ces fréquences.

Le réseau mmWave a dans l'ensemble des caractéristiques différentes du réseau 5G de base. Sa plage de fréquences exclut d'emblée les gros émetteurs puissants. A la place, les opérateurs devront déployer une multitude d'antennes au plus près des clients. Ce qui devrait permettre une forte progression des débits. Des mesures rassurantes avaient déjà été réalisées.

Mais l'Anses se montre prudente, et souligne que “à l’heure actuelle les données ne sont pas suffisantes pour conclure à l’existence ou non d’effets sanitaires” – tout en estimant le risque “probablement faible”. L'Anses recommande donc naturellement de poursuivre ses recherches et ses mesures pour établir l'innocuité ou non de ces plages de fréquences.

le caractère nefuf de la technologie fait que l'on manque de recul pour savoir si ces fréquences ont réellement un impact sur la santé. Comme en son temps avec le déploiement des premiers réseaux GSM il faudra donc suivre la situation au fur et à mesure avec attention et réaliser régulièrement des mesures.

Cet avis est en consultation publique jusqu'au 1er juin 2021. Ce qui signifie que les conclusions pourront être commentée et enrichies par la communauté scientifique et les parties prenantes intéressées.


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