Ubisoft n’est pas à vendre, sauf s’il y a un gros chèque à la clé
Ubisoft a dévoilé ses résultats financiers et évoqué son calendrier des futures sorties. Yves Guillemot, le président de l’éditeur, a aussi affirmé sa volonté de rester indépendant… sauf si une très belle offre se présentait.
Ubisoft a dévoilé ses chiffres concernant les neuf premiers mois de son année fiscale en cours (qui se termine en mars 2022) et a donné quelques détails sur les sorties futures. Cependant, ce qui retient l’attention, c’est bien la déclaration d’Yves Guillemot, le PDG, concernant un éventuel rachat.
L’industrie du jeu vidéo est bousculée par des transactions d’ampleur ces derniers temps. Sony a racheté Bungie et Microsoft a acquis Bethesda, mais surtout Activision-Blizzard. Des opérations que scrute avec attention Ubisoft. Yves Guillemot a déclaré que l’objectif de sa société était de rester indépendante. Toutefois, il ne fermerait pas la porte à un rachat éventuel si une belle offre se présentait. Elle serait étudiée avec beaucoup de sérieux.
Ubisoft n’est pas contre un rachat
Une déclaration qui semble brutalement honnête, mais qui cherche en réalité à rassurer les investisseurs. Ubisoft est ouvert pour son futur, quel qu’il soit. Son futur, justement, s’écrira à travers les jeux. La société française a ainsi indiqué que l’année fiscale qui arrive (avril 2022-mars 2023) verrait l’arrivée de deux gros jeux. Le premier est Avatar Frontiers of Pandora, titre mystérieux qui devrait surfer sur la sortie d’Avatar 2 au cinéma à la fin de l’année. Le deuxième est Skull & Bones. Arlésienne s’il en est, ce jeu ne cesse d’être repoussé depuis des années. Cette fois, c’est la bonne ?
En tout cas, Ubisoft est assez fort pour rester indépendant si l’on en croit ses chiffres annuels. L’éditeur a en effet engrangé environ 750 millions d’euros de recettes depuis le début de son exercice fiscal. Il peut également compter sur des licences fortes ainsi que sur une grosse communauté de joueurs.
Le rachat de la société française n’est donc pas à l’ordre du jour, mais elle n’est pas impossible dans un futur plus ou moins proche. Quoi qu’il en soit, s’il cela arrive, ce serait un séisme équivalent à celui provoqué par le rachat d’Activision-Blizzard par Microsoft.