Dans un mail envoyé à sa direction, Elon Musk demande à licencier 10 % des employés de Tesla, soit environ 10 000 personnes. Il s’explique en avouant avoir un « très mauvais pressentiment » à propos de l’économie actuelle. Ce vendredi, l’action de la firme a perdu 3 % de sa valeur en Bourse.

Il ne fait décidément pas bon vivre de travailler pour Elon Musk. Entre la menace d’agression sexuelle et l’interdiction récente du télétravail, les employés de Tesla, le milliardaire est depuis quelques jours sous les feux des projecteurs pour ses méthodes autoritaires. Ces derniers n’ont d’ailleurs pas encore tout vu. Un mail envoyé à son équipe de direction que s’est procuré Reuters dévoile les plans pour le moins sinistre du PDG.

Dans ce dernier, Elon Musk avoue avoir « très mauvais pressentiment » à propos de l’économie actuelle. Pour éviter le pire, il souhaite ainsi licencier 10 % des employés de Tesla. L’homme d’affaires recommande également de « stopper tous les recrutements dans le monde ». Avec presque 100 000 salariés autour du globe, ce sont donc environ 10 000 personnes qui pourraient bientôt perdre leur travail.

Elon Musk s’apprête à licencier 10 000 employés de Tesla

Malgré le contexte économique mouvementé de ces derniers mois, Tesla parvient à maintenir une demande relativement forte pour ses voitures. Dans son ensemble, l’entreprise ne montre aucun signe de difficulté financière, à ceci près que son action a chuté de 3 % à la Bourse de Wall Street ce vendredi 3 juin. Néanmoins, Elon Musk n’a de cesse de prévenir ses équipes que les semaines à venir seront difficiles.

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Ce mail envoyé à la direction est le premier véritable signe de l’inquiétude du milliardaire. La situation sanitaire instable de la Chine ne permet toujours pas de redémarrer pleinement la production à Shanghai, ce qui pourrait expliquer cette attitude de la part de l’homme le plus riche du monde.

« Le mauvais pressentiment de Musk est partagé par de nombreuses personnes », a déclaré Carsten Brzeski, responsable mondial de la recherche chez ING. « Mais nous ne parlons pas de récession mondiale. Nous nous attendons à un refroidissement de l’économie mondiale vers la fin de l’année. Les États-Unis vont se refroidir, tandis que la Chine et l’Europe ne vont pas rebondir. »