Il vend des boitiers IPTV clé en main, son amende est 10 fois plus élevée que ses bénéfices

Un homme a été condamné pour avoir vendu des box IPTV intégrant illégalement des services de streaming. Il écope d'une amende très salée qui s'élève à environ 10 fois ce que son trafic lui a rapporté.

IPTV
Crédits : 123RF

Entre toutes les plateformes de streaming type Netflix, Disney+, Max ou encore Apple TV+ et les chaînes de télévision payantes, il est impossible d'accéder à tout, du moins sans se ruiner en abonnement mensuel. Dans la grande majorité des cas, cela pousse les personnes intéressées à simplement faire des choix et à ne souscrire qu'aux services qui les intéressent vraiment. D'autres ne veulent pas se priver, sauf que là, il n'y a pas 36 solutions si ce n'est celle du piratage.

Ce n'est pas un hasard s'il y a de plus en en plus de boitiers IPTV en vente sur Amazon ou d'autres sites connus. Généralement, ce sont des appareils “vides”, ce qui les rend techniquement légaux. À l'acheteur de récupérer ensuite un abonnement pour activer les accès qu'il recherche. Pour se démarquer, certains vendeurs choisissent de fournir une solution clé en main, comme Marcelino Padilla et Danny Contreras. Habitants aux États-Unis, les deux hommes proposaient des box IPTV intégrant un abonnement à presque tous les services de streaming existants.

Vendre des box IPTV coûte à cet homme bien plus que ce que ça lui a rapporté

Pas besoin d'arpenter le Dark Web pour les trouver : il suffisait d'aller sur Facebook. Padilla se servait de son vrai nom et n'hésitait pas à vanter les mérites de son produit. Il n'en fallait pas plus pour s'attirer les foudres de DISH Network et Sling TV, deux diffuseurs américains dont les contenus étaient piratés (entre autres) par les box de Padilla. “Les défendeurs vendent les services pour un coût unique d'environ 350,00 $. Les messages de Padilla sur Facebook soulignent qu'après le paiement initial, il n'y a « pas de frais mensuels » […]”, relève DISH.

Les plaignants ont obtenu gain de cause, avec des compensations fixées à 2 500 $ par boitier vendu. Marcelino Padilla, qui se servait de son vrai nom sur Facebook, en a écoulé 500. Son amende s'élève donc à 1,25 million de dollars, un peu moins de 10 fois son “chiffre d'affaire”. Danny Contreras, de son côté, n'a pas été condamné à verser des dommages et intérêts. Si la sentence est loin d'égaler celle de certains hébergeurs de services IPTV illégaux, elle rappelle aux pirates que personne n'est à l'abri des ayants droit.

Source : TorrentFreak


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