La Samsung Galaxy Watch7 est-elle toujours la meilleure montre connectée pour Android ? Notre test
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Samsung vient de lancer sa toute nouvelle Galaxy Watch7. Sur le papier, les évolutions sont minimes par rapport à la version 6, mais la marque a tout de même apporté un peu de fraîcheur avec un design ajusté ainsi que des capteurs améliorés. Toujours l’une des meilleurs montres du marché ?
Lors de son Unpacked 2024 qui s’est tenu à Paris, Samsung a annoncé tout un tas de produits, comme ses nouveaux smartphones pliables, ses écouteurs hauts de gamme ou encore sa bague connectée. Mais elle n’a pas oublié le monde des smartwatches pour autant, puisque deux modèles inédits ont été dévoilés : la Galaxy Watch Ultra et la Galaxy Watch7. C’est cette dernière que nous testons aujourd’hui.
Samsung ne révolutionne pas sa formule. Il faut même jouer au jeu des sept différences pour repérer les changements par rapport à l’année passée. Design légèrement revu, logiciel amélioré avec inclusion de l’IA mais surtout capteurs affinés. On note par exemple la présence d’un capteur BioActive, avec 13 LEDs de mesures.
Il est maintenant temps de se plonger dans les entrailles de cette Galaxy Watch7. Est-elle la meilleure montre Android du marché ? Avons-nous un objet pratique et utile au quotidien ? Réponse tout de suite.
Prix et disponibilité
La Galaxy Watch7 est d’ores et déjà disponible sur le site de Samsung et chez les revendeurs partenaires. Comme d’habitude, elle est vendue en deux tailles de cadran : 40 mm et 44 mm. Signalons que pour ce test, Samsung nous a fourni un version 40 mm. Bonne nouvelle, les tarifs ne bougent pas par rapport à l’année dernière. Voici les prix affichés sur le site officiel :
- 40 mm Bluetooth : 319 euros
- 40 mm Bluetooth + 4G : 369 euros
- 44 mm Bluetooth : 349 euros
- 44 mm Bluetooth + 4G : 399 euros
Samsung Galaxy Watch 7 | |
---|---|
Format boîtier | 40 mm 44 mm |
Dimensions | 40 mm : 40,4 x 40,4 x 9,7 mm 44 mm : 44,4 x 44,4 x 9,7 mm |
Poids | 40 mm : 28,8 grammes 44 mm : 33,8 grammes |
Écran | 1,3" / 1,5" |
Technologie | Super Amoled |
Définition | 432 x 432 / 480 x 480 |
Système | Wear OS 5 / One UI 6 Watch |
Processeur | Exynos W1000 |
Connectivités | Wi-Fi, Bluetooth 5.3, NFC, 4G |
Capteurs | Samsung BioActive Sensor (Optical Bio-signal sensor+ Electrical Heart Signal + Bioelectrical Impedance Analysis), Temperature Sensor, Accelerometer, Barometer, Gyro Sensor, Geomagnetic Sensor, Light Sensor |
RAM/ Stockage | 2 Go / 32 Go |
Compatibilité | Android uniquement |
Résistance | 5ATM + IP68/MIL-STD-810H |
Audio | Microphone et haut-parleur |
Batterie | 300 mAh / 425 mAh |
Charge rapide | oui |
Recharge sans-fil | oui |
Matériaux | Verre saphir et aluminium |
Accessoire fourni | Bracelet sport en silicone |
A noter que ce n’est pas la montre connectée la plus onéreuse de Samsung. La Galaxy Watch Ultra, qui se distingue notamment avec son design en titane, est vendu à 699 euros.
Un design chic qui mise sur la simplicité
La Galaxy Watch7 reprend le design de la Watch6, tout en apportant quelques ajustements très discrets. Le corps de la montre adopte toujours cet écran AMOLED rond de 1,3 pouces (contre 1,5 pour la version 44 mm) avec des dimensions de 40,4 x 40,4 x 9,7 mm (très légèrement plus épaisse que la 6, donc). Sans le bracelet, elle ne pèse que 28 grammes, poids tout à fait raisonnable pour ce type de produit.
Une montre connectée, ce n’est pas seulement un prolongement de son smartphone, mais bien un bijou qu’on aime porter et montrer, à l’image d’une « vraie » montre. Le design est donc l’élément le plus important de ce type de produit et Samsung réussit encore une fois son coup en misant sur la simplicité.
La partie principale dispose d’un châssis en aluminium (gris ou vert) très chic et discret, mélangeant le côté sport avec un aspect plus urbain. Comme d’habitude, nous retrouvons les deux long boutons sur le côté, un pour accéder directement au cadran principal, et un autre pour le retour. Pratique et bien pensé. La nouveauté, c'est qu'il bénéficient d'un liseré orange et blanc.
La montre est vendue par défaut avec un bracelet sport en silicone. Pas le meilleur choix selon nous, la matière n’étant pas la plus agréable au poignet, surtout par les jours de fortes chaleurs. On y remarque la présence de deux liserés en tissu, bleu et orange, ce qui créé une certaine cohérence avec les Galaxy Buds3 Pro qui disposent des mêmes. Toutefois, le fait que ce soient de simples fils de coton n’augure pas quelque chose de durable. Il ne faudra pas s’étonner s’ils s’effilochent au fil des mois.
Fort heureusement, il est tout à fait possible d’opter pour un autre type de bracelet (comme tissu ou milanais). Bonne nouvelle, ceux de la Watch6 sont aussi compatibles. Cela grâce au système d’attache à poussoir qui permet d’en changer très facilement. Un bon point !
La Galaxy Watch7 est certifiée IP68. Elle est donc tout à fait utilisable dans des milieux aquatiques, comme dans la douche ou encore à la piscine. Pratique pour mesurer ses performances après quelques longueurs. Cette étanchéité va jusqu’à un certain point. En effet, seule la version Ultra est certifiée pour la plongée sous-marine.
Enfin, évoquons rapidement ce qui se voit le plus : le cadran. Par défaut, la montre affiche un visuel tout en rondeur et assez chic avec son « chiffre spatial ». Evidemment, il est tout à fait possible de modifier ce visuel via l’application Wear ou encore les éléments utiles à afficher (comme la date ou le niveau de batterie). Des centaines de cadrans, parfois animés, sont disponibles et chacun y trouvera celui qui lui correspond. Là encore, tout est carré, simple d’utilisation et pratique. Du Samsung pur jus.
En définitive, Samsung signe une Galaxy Watch7 qui n’évolue que peu au niveau du design. Allons-nous nous en plaindre ? Pas vraiment, étant donné qu’il est aussi simple qu’efficace. En revanche, nous regrettons l’absence de modèle Classic pour cette année. Le modèle Ultra, bien plus cher, remplit cette fonction. Un peu dommage.
Un écran lumineux, un nouveau capteur efficace
La Galaxy Watch7 dispose d’un écran Super AMOLED de 1,3 pouces (40 mm, comme notre modèle de test) ou 1,5 pouces (44mm). Une dalle qui a un taux de rafraîchissement de 60 Hz et qui (vous l’aurez deviné) adopte une forme circulaire. Mine ne rien, c’est un aspect important pour bon nombre d’acheteurs. Sa définition est de 432 x 432 pixels.
Ecran Super AMOLED oblige, nous avons un contraste infini. On s’y attendait, le terminal n’offre qu’un calibrage unique et plutôt bon, qui n’hésite pas à rendre les couleurs primaires plus fluos pour donner plus d’impact à l’image. Le plus important, c’est évidemment la luminosité maximale, mesurée à 1700 nits. C’est excellent, puisque même par jour de grand soleil, l’écran reste parfaitement lisible. Un excellent point.
Vu sa technologie, l’écran rond propose évidemment un mode AOD, afin de pouvoir toujours garder un œil sur l’heure ou ses notifs. Il n’est pas si énergivore que cela, nous le verrons plus bas. Notons aussi la présence d’un haut-parleur et d’un micro. Bien que de mauvaise qualité, ils peuvent dépanner pour passer un coup de fil si on a les mains prises. Comme chez Apple, il n’y a pas besoin de toucher l’écran pour décrocher, puisqu’un simple pincement entre le pouce et l’index suffit. Pratique. Attention, cette option n’est pas activée par défaut et il faut un peu fouiller dans les tréfonds de l’application compagnon pour la trouver.
Samsung mise évidemment sur l’aspect sportif pour convaincre. On retrouve donc les capteurs habituels, comme celui dédié à la température, au sommeil, à la mesure d’oxygène dans le sang ou encore le GPS. Le capteur BioActive représente la grosse amélioration de cette version 2024, avec 13 LEDs au lieu de 5 pour l’itération 2023. Il permet une analyse plus poussée de votre sommeil et de votre rythme cardiaque. Sur ce point, il n’a pas failli pendant notre semaine de test, nous livrant des résultats incroyablement précis.
Les différents capteurs prouvent leur efficacité sans qu’on soit obligés de les mettre à contribution. La Galaxy Watch7 détecte par exemple le début d’un exercice et sa fin (et l’enregistre en conséquence) et même les chutes accidentelles. Toujours utile. En revanche, nous sommes plus réservés sur la précision du capteur GPS, souvent un peu dans les choux.
Si l’application Galaxy Wear est nécessaire pour le fonctionnement de la montre, c’est l’application Health qui prend le relai pour tout l’aspect santé. Un peu dommage de gérer ça à part, mais soit. Elle permet de regrouper toutes les données et c’est par elle que vous devrez passer pour analyser ce qui concerne le sommeil, l’exercice physique ou le rythme cardiaque.
Dernier point technique, la montre est équipée d’un processeur Exynos W1000 (gravé en 3 nm) épaulé par 2 Go de RAM. Côté stockage, nous avons 32 Go de mémoire, de quoi largement stocker les applications compatibles. C’est une amélioration nette par rapport à la Watch 6 qui disposait de 16 Go seulement. Le tout apporte une expérience fluide, sans accrocs. Lors de notre semaine de test, nous n’avons connu aucun plantage ni ralentissement.
Une partie logicielle maîtrisée mais parfois fouillis
La Samsung Galaxy Watch7 est une montre connectée qui fonctionne sous l’OS de Google : Wear OS 5 avec la surcouche Samsung One UI 6 Watch. Le tout offre une expérience complète, mais un peu fouillis.
Le cadran principal représente le « bureau » et il suffit de glisser un doigt sur l’un des quatre côtés pour accéder à des fonctionnalités supplémentaires. En bas, nous avons un volet qui regroupe toutes les applications installées via un système de bulles et en haut, le panneau déroulant avec les fonctionnalités système (AOD, silencieux, paramètres).
En « tirant » l’écran à gauche, nous accédons à nos notifications et à droite, aux « cartes », qui sont en réalité des widgets. Il est tout à fait possible de naviguer entre ces deux volets en faisant glisser notre doigt de manière circulaire sur les bords de la dalle. Utile pour trouver rapidement ce qu’on cherche dans le feu de l’action, quand on marche dans la rue par exemple.
Il y a beaucoup d’infos à retenir, surtout si c’est là votre première montre connectée. Il n’est pas rare de se perdre dans le marasme d’infos, mais à force de faire, on commence à comprendre la logique un peu fouillis de l’OS. Au bout d’une semaine, nous avons cessé de nous y perdre.
Bien évidemment, tout est personnalisable via l’application Galaxy Wear. Cette dernière, claire et bien faite, permet de changer à la volée absolument tous les aspects de la montre, raccourcis, cartes, applications… De fait, aucun utilisateur n’aura la même que son voisin. Sympa !
Nous l’avons dit, la montre dispose d’un mode always-on-display. Celui-ci se désactive automatiquement la nuit, à condition d’avoir au préalable établi des périodes de sommeil via l’application. Sur le papier, cela paraît simple : disons que nous prévoyons la période de sommeil de 23 heures à 6 heures et le tour est joué. Dans les faits, c’est un peu plus compliqué. Il est arrivé plusieurs fois qu’il ne s’active pas, nous obligeant à le faire manuellement. Même chose pour la désactivation. Un peu pénible. Chose à savoir : tout se fait via l’application Horloge de Samsung. Les adeptes de l’horloge Google devront donc faire une infidélité.
Enfin, terminons avec l’une des nouveautés de cette version 7. Galaxy AI fait évidemment son entrée sur le segment, notamment grâce au capteur BioActive. L’IA ne change pas drastiquement la donne mais permet, grâce à toutes les données récoltées, d’établir un score d’énergie, de voir son évolution au fil des jours et de fournir des indications pour l’améliorer. Idéal pour ceux qui aiment surveiller de très près leur santé. Ce n’est pas l’argument ultime, mais cela reste une feature intéressantes et une utilisation intelligente de l’IA. D’autres gadgets se basant sur l’intelligence artificielle sont disponibles, comme le résumé par écrit de réunions ou l’écriture automatisé de messages. Des options seulement disponibles quand l’objet est couplé avec l’un des derniers smartphones de Samsung (Z Flip 6, Z Fold 6 ou S24).
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Une autonomie décevante
Le talon d’Achille de Wear OS, c’est l’autonomie. La Galaxy Watch 6 ne fait pas exception à la règle. Le modèle 40 mm que nous testons dispose d’une batterie de 300 mAh. Sur ce point, pas de miracle.
En laissant l’AOD activé, nous avons mesuré que notre montre tenait entre 30 heures et 35 heures. Un peu juste ! Désactiver cette option n’a pas vraiment d’énormes conséquences, puisque nous atteignons entre 35 heures et 40 heures. C’est déjà mieux, mais pas de quoi tenir deux jours pleins.
Il faudra donc penser à recharger sa Watch7 tous les jours ou presque. Pas de port de recharge sur la montre, puisque la réalimentation se fait sans fil via un chargeur propriétaire. Celui-ci recharge la montre de 1 à 100% en plus d’une heure et demie… c’est beaucoup ! Un gros point noir. Si vous partez un week-end avec, impossible de le laisser à la maison. Pénible ! Bien entendu, charger de nuit est une solution, mais dans ce cas, on se prive des données du sommeil, ce qui est un peu dommage.
Alors, on achète ?
Reste à se poser la question qui tue : on achète ? Samsung n’a que peu fait évoluer sa formule, mais est-ce vraiment un mal ? La Galaxy Watch7 fait toujours partie des meilleures montres connectées du marché, et donc le choix logique si vous cherchez le meilleur sans forcément détruire votre tirelire avec le modèle Ultra.
Cependant, les nouveautés, comme l’inclusion de l’IA ou le capteur BioActive plus performant, ne représentent pas vraiment un argument suffisant de craquer si vous disposez déjà d’une Watch6. La Watch7 n’est qu’une belle mise à jour.
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A qui est-elle destinée ? Aux sportifs, tout d’abord, à ceux qui aiment suivre de très près leurs données physiques, ensuite. Enfin, au public qui cherche une montre connectée discrète et jolie. L’avantage de la Watch7, c’est qu’elle sied à tout le monde, à condition d’accepter ses soucis d’autonomie.
Samsung signe une bonne montre connectée avec sa Galaxy Watch7. Agréable à utiliser, dotée de moult fonctionnalités sympathiques avec ses capteurs et utilisant habilement l’IA, elle a en plus l’avantage d’être aussi esthétique que discrète. Il s’agit indubitablement d’une des meilleurs montres sous Wear OS du marché, mais cela ne l’empêche pas de traîner de vilains défauts qu’il faut accepter, comme une autonomie famélique.
- Jolie et légère
- Super écran AMOLED
- L’utilisation de l’IA, pour une fois bien amenée
- Beaucoup d’usages possibles pour le sport
- Logiciel ultra personnalisable
- Autonomie pas terrible
- OS parfois un peu confus
- Bracelet par défaut en silicone, pas le meilleur choix
- Multiplication des applications compagnons