Une information surprenante vient d'émerger concernant le Cybercab de Tesla, ce taxi autonome dévoilé en octobre dernier qui avait fait sensation par l'absence totale de commandes traditionnelles.

Selon un rapport d'AutoEvolution, citant des sources au sein du musée Petersen où le véhicule est actuellement exposé, Tesla aurait opté pour une solution pour le moins inattendue : une manette de type Xbox.

Cette révélation fait suite à la diffusion d'images montrant l'arrivée du Cybercab au musée Petersen, où l'on pouvait apercevoir une personne assise à l'avant du véhicule lors de sa manœuvre sur une rampe. D'après les sources du média, l'opérateur utilisait une manette filaire connectée aux systèmes du véhicule pour le diriger, à la manière d'une voiture télécommandée grandeur nature.

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Le Cybercab n’a pas besoin de volant pour se déplacer

Plus surprenant encore, le Cybercab pourrait également être piloté sans fil depuis l'extérieur du véhicule. Cette fonctionnalité pourrait s'avérer particulièrement utile dans le cadre du futur service de robotaxis que Tesla prévoit de lancer avant 2027. L'entreprise recrute d'ailleurs actuellement des téléopérateurs qui pourront prendre le contrôle à distance des véhicules en cas de situation complexe, similaire au système déjà utilisé par Waymo.

Le véhicule exposé au musée Petersen jusqu'au 2 janvier révèle également quelques détails techniques intéressants, notamment une configuration inhabituelle des freins, avec ce qui semble être des étriers arrière sur les quatre roues, ceux de l'essieu arrière étant peints en rouge comme sur la Model 3 Performance.

Cette solution de contrôle par manette soulève néanmoins des questions réglementaires importantes. Les normes fédérales de sécurité automobile actuelles devront évoluer avant qu'un véhicule contrôlé par manette puisse circuler légalement sur la voie publique. Tesla devra également clarifier comment les propriétaires privés pourront gérer leur Cybercab, notamment en cas de nécessité de reprise en main manuelle.

Pour rappel, le constructeur prévoit de commencer les tests sur routes publiques au premier trimestre 2025, probablement au Texas en raison d'une réglementation plus souple concernant les véhicules autonomes. D'ici là, de nombreuses questions restent en suspens, notamment concernant l'entretien et la maintenance de ces véhicules sans commandes traditionnelles.