Cyberattaque Wannacry : 98% des ordinateurs touchés étaient sous Windows 7
La cyberattaque causée par le ransomware WannaCry il y a maintenant plus d’une semaine est toujours au centre de toutes les préoccupations. Á tel point que de nouveaux rapports émanant d’experts en cybersécurité viennent d’être publiés et nous font part d’une information pour le moins surprenante sur le sujet : Windows 7 est en très grande partie, responsable de la propagation de l’épidémie.
Tout fonctionnait sans encombre dans le monde merveilleux d’internet quand soudain, une vilaine bande de hackers est venue gâcher tous les plaisirs. Oui, c’est le vendredi 12 mai que ces petits délinquants du web sont venus semer la zizanie en répandant le ransomware WannaCry partout sur la toile.
Résultat ? Plus de 93 000 PC touchés, sans compter les 200 000 autres qui ont été impactés par un virus annexe à WannaCry. Une cyberattaque ravageuse d’envergure mondiale donc, qui une semaine après, continue de faire des émules non seulement sur la toile mais aussi du côté des experts en cybersécurité.
Justement, de nouveaux rapports viennent de tomber et ils en disent plus sur les principales causes de la propagation du virus dans le monde. En principale ligne de mire, celui qui est à l’origine de ce géant foutoir ? Windows 7.
Plus de 98% des PC infectés tournaient sous Windows 7
Comme spécifié récemment, la propagation du ransomware WannaCry est due au fait que Microsoft n’avait pas déployé de mise à jour correctrice sur ses systèmes et ainsi les protéger contre l’épidémie.
Aujourd’hui nous apprenons, selon un récent rapport de Kaspersky Lab, que plus de 98% des ordinateurs infectés tournaient sous Windows 7. Contrairement à ce que beaucoup pensaient au départ, à savoir que les PC fonctionnant à l’aide de Windows XP, seraient davantage touchés.
Il n’en est rien et l’explication est même très claire : les machines sous XP n’ont tout simplement pas supporté la cyberattaque causée par le ransomware WannaCry et ont planté avant même que celui-ci ne les attaque.
Windows 7 et plus particulièrement sa version x64 Edition, qui représente près de 60,35% des infections, est donc responsable de cette propagation à l’échelle mondiale, loin devant Windows 7 Home (6,28%) et Windows XP (0,10% d’infection).
La situation est pour ainsi dire plus qu’alarmante pour Microsoft et sa version 7 du système d’exploitation, en sachant d’autant plus que les utilisateurs avaient bénéficié d’un patch de sécurité plusieurs mois avant l’attaque. Aïe !