Nokia fait interdire certains smartphones HTC en Allemagne !
Les brevets sont souvent sujet à conflits juridiques, alors maintenant que Samsung et Apple se sont un peu calmé à ce sujet, c’est au tour de Nokia et HTC d’entrer dans cette danse macabre qui risque bien de très mal finir pour l’un d’entre eux.
Tout ça pour une histoire de gestions de l’USB sur les mobiles ! En effet, lorsque l’on connecte le terminal à l’ordinateur, alors le bureau Windows reconnais automatiquement l’appareil permettant ainsi de faire différentes manipulations sur celui-ci, comme par exemple transférer des fichiers, utiliser le Smartphone comme un modem, et bien d’autres choses encore. Toutes ces activités, pour ceux qui ne le savent pas, requièrent l’utilisation de pilotes. Et c’est justement ce dont il est question dans cette bataille de brevets.
Lors d’un précédent procès en Grande Bretagne, Nokia avait déjà obtenu gain de cause en faisant interdire la vente des HTC One Mini sur le sol anglo-saxon. Et l’affaire ne s’arrêtera pas ainsi, puisque non content de cette victoire, le finlandais attaque maintenant le taiwanais sur le sol allemand, et est en passe de réaliser un véritable KO. Les juges Allemand seraient en effet enclins à faire interdire complètement les Smartphones HTC sur le territoire germanique. Et ce serait là une véritable catastrophe financière pour ce dernier.
Nokia fait retirer de la vente certains des téléphones HTC en Allemagne !
Cependant, Nokia n’a pas gagné sur tous les fronts, puisque les tribunaux allemands auraient tout de même établi une constatation de non-contrefaçon concernant la ligne phare HTC One, lui permettant ainsi de continuer à vendre ses produits haut de gamme … du moins pendant les vacances, et obligeant le finlandais à payer 40% des frais de justice.
Ce qui est maintenant réellement à craindre, c’est que Nokia, non satisfait de sa victoire, veuille aller plus loin en faisant interdire d’autres marques sur le même principe et dans d’autres pays. Cependant, nous attendons tous avec impatiente que Google s’en mêle avec sa tripoté de brevets pour sauver les plus faibles. Affaire à suivre donc !