L’addiction aux smartphones comparée à la toxicomanie dans une nouvelle étude
Les études consacrées à l'addiction aux smartphones sont nombreuses, mais la dernière en date, réalisée par l'université de Baylor et publiée dans le journal des addictions comportementales n'y va pas avec le dos de la cuillère. L'addiction aux smartphones est tout bonnement comparée à de la toxicomanie.
Pour le professeur James Robert qui a dirigé cette nouvelle étude, l'addiction se mesure à l'aide de six critères : la saillance, l'euphorie, la tolérance, les symptômes de sevrage, les conflits et la rechute. Il compare ensuite le comportement qu'on a avec notre smartphone avec celui qu'on pourrait avoir avec certains médicaments, comme le syndrôme de manque.
Lorsque par exemple, rester loin de l'appareil entraîne un sentiment d'anxiété ou de panique qui peut également être ressenti lorsque notre batterie est à plat, on rentre alors dans les critères de cette étude où l'addiction aux smartphones est comparée à la toxicomanie.
Tout comme l'addiction à une drogue quelconque, l'addiction aux smartphones met une pression sur la vie personnelle, sociale et professionnelle des individus. A ce niveau là, nous avons tous déjà observé des personnes traverser la route sans faire attention parce qu'ils étaient en train de consulter Facebook ou leurs notifications. A partir de là, on pourrait même parler de mise en danger de soi-même.
Bien évidemment, toute personne qui utilise beaucoup son smartphone ne sera pas automatiquement considée comme accro. A titre d'information, l'étude révèle également que les femmes utilisent leur smarphone 10 heures par jour en moyenne et les hommes 8,5 heures. Ce n'est donc pas tant la fréquence qui permet de définir l'addiction mais plutôt le comportement de l'utilisateur.
Mais la vraie question qui se pose est de savoir si l'addiction aux smartphones peut elle vraiment être comparée à une drogue ? Il y a un an, une autre étude avait révélé que les smartphones étaient plus addictifs que l'alcool, le chocolat et le sexe mais l'addiction aux smartphones, bien que prouvée, peut-être vraiment rentrer dans la même catégorie ?
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