Airbnb part en guerre contre les fêtards qui ne respectent pas les règles

Airbnb est bien décidé à empêcher quiconque de faire la fête dans ses locations. Après avoir imposé ses restrictions en 2019, la plateforme déploie aujourd’hui un outil qui permet d’analyser le profil des utilisateurs pour déterminer les risques d’infraction aux règles. Si l’algorithme détecte un potentiel fêtard, ce dernier ne pourra pas réserver la propriété.

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Airbnb nous avait prévenus en 2019 : dorénavant, ses locations seront contrôlées sévèrement. Cette même année, plusieurs personnes ont trouvé la mort au cours de fêtes organisées dans des propriétés réservées spécialement pour l’occasion. Face à la polémique, la plateforme a réagi en interdisant la publication de ce type de propriétés, aussi appelées « party-houses ». Puis, en 2020, dans une série de mesures relatives à la pandémie de COVID-19, l’entreprise interdit définitivement l’organisation d’événements.

Pourtant, d’après un sondage mené par Vivint le mois dernier, un utilisateur sur cinq continue de faire la fête dans des Airbnb. La firme en a bien conscience et, en cachette, prépare sa riposte. Aujourd’hui, l’entreprise annonce dans un billet de blog le déploiement d’un nouvel outil aux États-Unis et au Canada, capable de détecter les utilisateurs « à risques ». Traduction : ceux qui réservent une location uniquement pour y organiser des fêtes.

Airbnb va vous empêcher de faire la fête dans ses locations

Cet algorithme « anti-fête » analyse ainsi plusieurs données de l’utilisateur avant que celui-ci ne fasse sa réservation. Il s’appuie alors sur les commentaires reçus, sa longévité sur la plateforme, la durée de son voyage, la distance depuis son domicile ou encore la durée de son voyage pour déterminer si, oui ou non, la location souhaitée servira comme lieu de fête. Si l’algorithme estime que c’est le cas, la réservation lui sera refusée.

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Pour autant, l’utilisateur ne se retrouvera pas sans option. Par exemple, si ce dernier souhaite réserver une propriété entière mais que cela semble louche à l’algorithme, celui-ci lui proposera plutôt d’opter pour une chambre chez l’habitant. « Une version similaire de ce système est testée en Australie depuis octobre 2021, où elle s’est avérée très efficace », a fait savoir Airbnb, qui a enregistré une baisse de 35 % des incidents liés à des fêtes non autorisées dans les zones concernées.


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