Amazon se prépare à envoyer ses drones de livraison à Cambridge, en Angleterre. Grâce à ces engins sans pilotes, le géant d’internet pourrait assurer des livraisons le jour de la commande, dans des délais incroyables.

Amazon se comporte depuis un bon moment comme Google. La société, qui est aujourd’hui membre de l’officieux Big Four, aux côtés de la maison d’Android, de Facebook et d’Apple, aime aussi faire dans l’innovation.

Ce service d’Amazon s’appelle Prime Air, et nous vous en parlions il y a un peu de moins d’un an, lorsque le géant publiait une vidéo de livraison par drone, devant notre regard hébété. Le projet séduit, et Google expérimente aussi la livraison par drone. L'inverse eut été étonnant, venant du géant aux mille projets.

Mais les choses ne sont pas si simples, et aucune de ces entreprises ne peut actuellement pousser ses tests au maximum aux États-Unis, le vol de drones de sociétés privées n’étant pas autorisé sur de grandes distances. C’est pourquoi la société, qui n’allait bien sûr pas s’arrêter à ce détail, a décidé de faire ces premiers essais en Angleterre, ainsi qu’en Inde et en Australie.

C’est pourquoi Amazon est en train de recruter des pilotes de drones à Cambridge, où la société monte une équipe, ce qui n’est pas un choix surprenant, compte tenu du fait qu’un département recherche et développement se trouve sur place.

Amazon recherche ainsi un ingénieur d’opérations de vol, un chef de projet et un développeur software pour travailler sur le futur, selon les mots de la marque. Et ce futur sera vert. Si le géant est célèbre pour ses méthodes agressives vis à vis des professions qu’il met en péril comme de ses employés, il avance aujourd’hui que la pollution générée par les drones est négligeable en comparaison de ce que produisent les camions de livraison.

Et nous vous avons gardé le meilleur pour la fin ; les livraisons par drone pourraient s’effectuer dans la demi heure suivant la commande, c’est à dire un temps parfois inférieur à ce que certaines courses pourraient nous prendre. Et ça, c’est un argument choc.

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