Apple : accusé de concurrence déloyale sur l’App Store, la firme assouplit ses règles
Apple est de plus en plus accusé de concurrence déloyale à cause de ses pratiques sur l'App Store. Après avoir banni les applications de contrôle parental concurrentes de la fonctionnalité Temps d'écran d'iOS, la firme a décidé de les autoriser à nouveau.
Entre l'imposition d'une commission qu'ils considèrent comme une taxe punitive et les règlements contraignants de l'App Store, les développeurs sont de plus en plus nombreux à exprimer leur mécontentement face aux pratiques d'Apple. Cette semaine, une nouvelle plainte collective a été déposée contre la firme. C'est dans ce contexte qu'elle annonce assouplir ses règles qui écartaient les applications de contrôle parental de l'App Store.
Apple : la firme autorise à nouveau les applications de contrôle parental sur l'App Store
Dans une plainte déposée contre Apple il y a quelques semaines, Kaspersky prenait le devant pour défendre certaines applications de contrôle parental, dépouillées de leurs principales fonctionnalités à cause de nouvelles restrictions d'Apple. Pour justifier son acte, la firme avait expliqué que la technologie MDM (Mobile Device Management) utilisée par ces applications permettait d'accéder à certaines informations telles que la géolocalisation, les messages, l'historique web et autres données sensibles des utilisateurs.
D'aucuns y voyaient un acte pour favoriser la nouvelle fonctionnalité Temps d'écran d'iOS. Une énième accusation de concurrence déloyale qui a poussé la firme à assouplir ses règles. Désormais, ces fonctionnalités sont à nouveau autorisées au sein des applications de contrôle parental, mais à une condition : les développeurs doivent s'engager à ne par céder les données sensibles à des tiers.
Voilà une bonne nouvelle pour ces éditeurs qui ont finalement eu gain de cause. Il y a également fort à parier que la récente enquête antitrust lancée par la justice américaine contre Apple, Google et les autres entreprises des GAFA a joué un rôle dans ce rétropédalage. À cela s'ajoute une nouvelle plainte déposée cette semaine contre la firme de Cupertino.
Des développeurs l'accusent en effet d'abus de position dominante pour les mêmes raisons qui ont conduit Spotify à porter plainte contre Apple il y a quelques semaines : une commission jugée exorbitante sur les recettes des applications payantes.
Source : TechCrunch