Apple Card : Goldman Sachs compte aussi la lancer à l’international… et en France ?
L'Apple Card ne sera, à terme, pas uniquement disponible aux Etats-Unis. Goldman Sachs, l'établissement bancaire chargé de développer ce nouveau moyen de paiement, explique en effet dans une interview croire dans une forte popularité du service au lancement et explorer des opportunités de lancement à l'international. Les conditions du service devraient néanmoins être significativement différentes dans ces marchés selon un tel scénario.
Un sentiment se dégageait lors de la Keynote Apple de lundi : celui que la firme à la pomme a surtout fait des annonces qui concernent les Etats-Unis. L'Apple Card semblait bien symboliser ce sentiment. Cette carte, qui se décline à la fois en une carte dématérialisée et une carte physique en titane est en réalité une carte de crédit à paiement différé. Les utilisateurs bénéficient de “cashback”, une somme d'argent reversée lors de chaque achat, entre 2 % et 3% du montant de la facture, baptisée Daily Cash. Une carte physique en titane permet de continuer à faire des achats lorsque la batterie tombe en rade par exemple (mais avec seulement 1% de Cashback). L'ensemble n'a pas de “coûts”.
Apple Card : bientôt disponible à l'international à en croire le patron de Goldman Sachs
Enfin… on a bien envie de mettre quand même un astérisque en Arial 250, puisqu'en réalité Apple précise aussi que l'utilisateur paiera des taux d'intérêts entre 13 et 24%. Taux d'intérêts que le client pourra faire baisser en choisissant judicieusement la date à laquelle il rembourse le solde de l'Apple Card. Youhou ! Si cela n'a aucun sens pour vous d'un point de vue économique, c'est normal : votre banque propose sans doute des cartes de paiement à débit différé sans taux d'intérêt, d'autant que d'autres solutions semblables de compte avec carte sur smartphone et réellement sans frais comme Revolut et N26 existent.
Mais il faut se rappeler qu'on est aux Etats-Unis, un pays truffé de particularités (par rapport à la France et plus largement l'Union Européenne) au niveau des transactions par carte de crédit et des crédits en général. Il est fréquent de payer certains frais en fonction du moyen de paiement choisi – en l'occurence ici une carte de crédit à débit différé. Du coup, l'Apple Card ne semblait effectivement adaptée qu'aux Etats-Unis et l'histoire aurait pu s'arrêter là. Mais dans une interview accordée à CNBC, le PDG de Goldman Sachs Richard Gnodde tease un lancement, à terme, de l'Apple Card à l'international.
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“Avec ce produit [l'Apple Card] nous allons commencer avec les Etats-Unis, mais au fil du temps, absolument, nous penserons à des opportunités internationales”, explique le responsable. Et d'ajouter : “nous la lancerons cet été et nous pensons que son succès sera rapide”. Reste à savoir comment l'Apple Card va pouvoir concurrencer les services existants en Europe et en France. Qu'en pensez-vous ? Quel est selon-vous le portrait robot d'un compte et d'une carte meilleure que ce qui existe déjà ? Partagez votre avis dans les commentaires.