Attention à KaZaa, LimeWire ou World of Warcraft ! Voilà comment des universités mettent en garde contre le piratage en 2024

Dans de nombreuses universités, les textes de mises en garde contre le piratage mentionnent des logiciels “morts” depuis des années, voire un jeu vidéo ou des logiciels qui n'ont rien à faire dans la liste.

Etudiante
Crédits : 123RF

Aux alentours de l'an 2000, le piratage explose. En cause : la démocratisation des systèmes de partage de fichiers comme eMule, KaZaa, BearShare, Morpheus, NeoNapster, Warez P2P… Autant de noms iconiques d'une époque désormais révolue. Mais pas pour tout le monde visiblement. En 2008, après des années d'anarchie sur les campus universitaires américains, le gouvernement décide de réguler le piratage par les étudiants en mettant en place le Higher Education Opportunity Act.

Ce texte oblige les universités du pays à prendre des mesures contre le phénomène, ce qui englobe à la fois des outils et des documents pédagogiques. Pas question de passer outre ces exigences puisqu'en cas de manquement, les établissements risquent de perdre des financements fédéraux.

Pour faciliter l'implémentation, ils ont majoritairement choisi de mettre en commun les textes de mises en garde par exemple, formulés presque à l'identique d'une faculté à l'autre. Le problème, c'est qu'ils auraient bien besoin d'une mise à jour.

De universités mettent en garde contre le piratage en mentionnant des logiciels qui n'existent plus

Encore aujourd'hui, les pages dédiées à la lutte contre le piratage mentionnent des logiciels de partage de fichiers disparus depuis des années, notamment KaZaa et LimeWire. L'Université du Texas indique ainsi que “les applications peer-to-peer (P2P) telles que BitTorrent, BearShare, Limewire, Morpheus, iMesh et KaZaA facilitent le partage de fichiers“. La palme revient à l'Université de Boston qui liste une une trentaine de programmes presque tous inactifs.

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Certaines vont même au-delà. À Stanford, on met en garde contre les dangers de… Skype et Word of Warcraft. Le premier “transmet des appels téléphoniques sur Internet à l'aide d'un logiciel basé sur le protocole de partage de fichiers KaZaa“, tandis que le second “utilise le protocole BitTorrent pour distribuer des patchs“. Cela fait des années que vous ne risquez pas de déclencher une alerte au piratage en utilisant l'un ou l'autre, mais malgré une mise à jour en date du 6 mars 2024, ces mentions demeurent.

Source : TorrentFreak

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