Cabines téléphoniques : il n’en restera plus que 350 dans toute la France à partir de 2018 !
Les cabines téléphoniques ne seront plus que 350 dans toute la France en 2018 contre 3000 actuellement et plus de 300.000 il y a 20 ans. Le téléphone portable puis le smartphone ont précipité leur disparition. Le peu de cabines qui subsistent ne sont utilisées en moyenne qu'une minute chacune par jour contre plus d'une heure il y a 20 ans. Elles coûtent aujourd'hui plus qu'elles ne rapportent. Orange affirme se concerter avec les acteurs locaux pour programmer leur désinstallation.
Clap de fin pour les cabines téléphoniques : elles n'étaient plus début décembre que 3000 contre 15.000 au début de l'année. Début 2018 elles ne seront plus que 1000 avant d'atteindre 350 pour tout le territoire dans le courant de l'année prochaine, selon Orange. L'opérateur les désinstalle à tour de bras depuis que la Loi Macron a abrogé l'obligation de service universel de publiphonie. Elles sont en effet aujourd'hui très peu utilisées – moins d'une minute par jour en moyenne contre plus d'une heure il y a 20 ans, avec de nombreuses cabines qui n'accueillent aujourd'hui jamais d'usagers.
Cabines téléphoniques : elles seront presque toutes désinstallées en 2018 !
Du coup, elles ne rapportent plus rien – et coûtent à Orange 10 millions d'euros par an, alors qu'elles rapportaient quelques 516 millions d'euros en 2000. Il y a de nombreuses raisons à cela : la première d'entre-elles et de loin, c'est le taux de pénétration du téléphone portable. Une étude de l'Arcep de 2015 montre que 92% des français de plus de 12 ans en sont équipés. Nos modes de communication ont également beaucoup changé avec la démocratisation rapide d'internet. Le service de publiphone public ne disparaîtra pas totalement à terme.
Nos confrères du Figaro rapportent en effet que les maisons de service au public créées en 2015 mettront des téléphones publics à disposition des usagers. Néanmoins, leurs horaires d'ouvertures seront limitées, ce qui implique que les personnes qui ne disposent pas d'autre solution ne pourront pas les utiliser quand elles le souhaitent. Les acteurs locaux et associations de consommateurs sont donc inquiets. Si tout le monde s'accorde peu ou prou sur le principe des désinstallations, de nombreux responsables craignent que ces cabines ne soient désinstallées dans les zones blanches, là où les usagers peuvent en avoir encore un réel besoin.