Le Royaume-Uni a franchi une étape importante dans le développement de sa technologie militaire avec le succès du test de tir de son DragonFire. Ce système d'arme laser se distingue par sa capacité à offrir une précision extrême tout en réduisant les coûts opérationnels. Il représente un changement important dans les tactiques de défense aérienne actuelles.

L'évolution technologique dans le domaine militaire s'est récemment concentrée sur le développement de robots autonomes, notamment des chiens robots armés conçus pour des scénarios de combat. Ces machines, qui intègrent à la fois la robotique et l'intelligence artificielle, sont capables d'opérer seuls dans des environnements hostiles.

Dans le même élan d'innovation, les armes laser de haute puissance gagnent du terrain. L'Australie, par exemple, travaille à la création d'une arme laser capable de détruire des tanks, mettant en avant les avantages de telles armes : précision chirurgicale, réduction significative des coûts de munition, et capacités à longue portée. Cette tendance est également illustrée par le système d'arme laser DragonFire du Royaume-Uni, qui a récemment réussi des tests cruciaux, marquant un tournant stratégique dans la guerre moderne.

Cette arme du futur peut détruire des drones au laser

Selon le Ministère de la Défense britannique et le Defence Science and Technology Laboratory (Dstl), le système d'arme laser DragonFire a réussi son premier test de tir de haute puissance contre des cibles aériennes aux îles Hébrides, au large de la côte ouest de l'Écosse. Ce système peut atteindre une précision remarquable, équivalente à frapper une pièce de monnaie située à un kilomètre de distance. Cette arme, développée en collaboration avec MBDA, Leonardo et QinetiQ, marque un pas significatif vers l'intégration de cette technologie dans les futures capacités de défense aérienne de l'Armée et de la Royal Navy britanniques.

Ce système laser, fruit d'un investissement conjoint de 100 millions de livres par le Ministère de la Défense et l'industrie, se distingue par son coût de fonctionnement inférieur à 10 euros par tir. Comparé au coût élevé des missiles traditionnels, DragonFire offre une alternative économique pour des tâches de défense spécifiques. Le Secrétaire à la Défense, Grant Shapp, souligne le potentiel révolutionnaire de cette arme, réduisant la dépendance aux munitions coûteuses tout en minimisant les dommages collatéraux.

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Le système DragonFire, prévu pour être opérationnel d'ici 2029, se distingue par sa capacité à neutraliser efficacement des drones et autres cibles aériennes. Son intégration sur des navires de guerre modernes, bien que la portée exacte reste confidentielle, pourrait transformer radicalement les capacités de défense aérienne, grâce à sa vitesse d'engagement des cibles à la vitesse de la lumière.