Ces 12 000 consoles Nintendo et Sega d’une valeur de 48 millions d’euros vont être détruites, mais pourquoi ?
L'Italie annonce la destruction imminente de 12 000 consoles de jeux vidéo, essentiellement Nintendo et Sega. Leur valeur est pourtant estimée à 47,5 millions d'euros. Que se passe-t-il ?
Peut-être faites-vous partie des chanceux ou chanceuses possédant encore des consoles de jeux vidéo rétro, en provenance directe des années 90. Mais même s'il vous prend l'envie de lancer Super Mario World 2 : Yoshi's Island sur Super Nintendo, réussir à brancher la machine sur une TV moderne n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît. C'est pourquoi beaucoup de joueurs se tournent vers l'émulation. Un procédé légal pour qui détient l'original du titre qu'il lance sur son écran.
Aujourd'hui, il est très facile de créer soi-même une plateforme regroupant les consoles et jeux de son enfance. Avec un Raspberry Pi par exemple, que vous pouvez assembler vous-même ou bien acheter déjà fait. Certains nostalgiques vont même chercher à obtenir un boitier reproduisant le design de leur machine préférée : Megadrive, NES… Vous pouvez même trouver des reproductions de ces consoles à des prix abordables, mais attention à ne pas craquer pour la première venue.
Voici pourquoi 12 000 consoles de jeux valant près de 48 millions d'euros vont être détruites
En Italie, 12 000 consoles Super Nintendo, Sega Megadrive et Atari 2600 ont été saisies par les autorités. Destination la casse. Pas de mystère : il s'agit de contrefaçons fabriquées en Chine et vendues en ligne voire en magasin. Elles n'ont pas passé les contrôles techniques et de sécurité imposés par l'Europe. Les machines ne sont pas des coquilles vides, loin de là. Elles sont remplies de ROMs de jeux en tout genre, ce qui fait décoller la valeur financière qu'elles représentent.
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“Environ 12 000 consoles sur lesquelles étaient stockés illégalement plus de 47 millions de jeux vidéo piratés ont été saisies, pour une valeur estimée à plus de 47,5 millions d'euros“, explique ainsi Alessandro Langella, chef de l'unité de criminalité économique de la police financière de Turin. La police a arrêté 9 personnes en lien avec ce trafic. Elles ont été mises en examen pour commerce de produits contrefaits.
Source : AFP via South China Morning Post