Ces 15 sites pirates d’animés japonais se font fermer boutique par les autorités

Le groupe anti-piratage japonais CODA vient de réaliser un nouveau gros coup de filet à l'étranger. La structure est parvenue à faire fermer 15 sites pirates d'animés extrêmement populaires au Brésil.

Depuis ces derniers mois, nous avons régulièrement dans nos colonnes les victoires remportées par les ayant droits contre les sites pirates spécialisés dans les animés japonais et les mangas. Il y a quelques jours seulement, AnimeFenix a par exemple confirmé sa fermeture définitive suite aux pressions exercées par Sony.

Rappelons que la firme nippone représente désormais 60 % de l'industrie mondiale de l'animé, notamment après les acquisitions de Funimation et Kadokawa. Plus tôt dans l'année, c'est le lecteur Tachiyomi Manga Reader qui a fermé boutique suite à l'injonction de Kakao Entertainment.

Nouveau coup de filet contre des sites pirates d'animés

Or et comme le rapportent nos confrères du site Torrent Freak, les autorités japonaises viennent de réaliser un nouveau coup de filet. Plus précisément, ce succès est à attribuer au CODA (Content Overseas Distribution Association), un groupe anti-piratage nippon qui regroupe dans son giron d'importants détenteurs de droits locaux et des groupes internationaux comme la Motion Picture Association (dont Sony est membre d'ailleurs).

Plus tôt ce mois-ci, les équipes du CODA ont mené de nouvelles opérations de lutte contre le piratage au Brésil. Depuis quelques temps, l'organisme a adopté une autre méthode, qu'il juge plus efficace que les classiques mises en demeure par mail ou courrier postale.

Pour faire simple, les membres du CODA font en sorte d'identifier les opérateurs de sites pirates, avant de les confronter directement à leur domicile accompagnés des forces de l'ordre. C'est qu'on appelle la technique du “Knock & Talk”, ou “Toquer et Parler” dans la langue de Molière.

Ces 15 sites pirates n'existent plus

Sous le mandat de Toei Animation Co., Toho Co. et Bandai Namco Filmworks Inc., cette nouvelle campagne de “Knock & Talk” visait à mettre fin aux opérations de 15 sites pirates qui distribuaient des animés et des mangas japonais en dehors des frontières de l'archipel nippon.

Ils ont bloqué l'accès depuis les adresses IP japonais et pris des mesures de géoblocage pour empêcher que les titulaires de droits japonais ne découvrent les infractions, et ont diffusé des animés japonais aux téléspectateurs brésiliens avec des sous-titres en portugais, la langue locale, et ont gagné des revenus publicitaires sur chaque site”, explique le CODA.

Voilà ce qui s'affiche lorsqu'on essaie de se rendre sur Bakashi.tv

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Comme dit plus haut, cette opération a donc abouti à la fermeture d'une quinzaine de sites pirates, dont bakashi.tv, le troisième site pirate d'animés le plus visité au Brésil. Si l'on en croit les données de trafic transmises par SimilarWeb, bakashi.tv a mine de rien accumulé 24,07 millions de visites sur le dernier trimestre 2024 ! Et il faut rajouter à cela les 7,5 millions de visiteurs enregistrés entre août et octobre 2024 par les autres sites pirates fermés par le CODA.

Point important, le CODA a uniquement partagé le nom de bakashi.tv, probablement en raison de son importance. En revanche, l'identité des 14 autres sites sanctionnés a été gardée secrète. Difficile donc de dire s'il s'agissait de 14 sites individuels ou de 14 domaines liés à un nombre indéterminé de sites.

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