Ces deux lunes de notre système solaire présentent de grandes chances d’abriter la vie

La vie extraterrestre pourrait exister sur deux lunes de notre système solaire, Encelade et Europe. Des chercheurs ont découvert que des molécules organiques pourraient subsister sous leurs surfaces glacées, renforçant l'intérêt pour les futures missions de détection de la vie sur ces mondes.

lune saturne
Des jets de vapeur et de glace jaillissent des “rayures de tigre” d'Encelade, la lune de Saturne. Source : NASA

La recherche de la vie extraterrestre est une quête qui passionne les scientifiques et le grand public. Récemment, la découverte de l'exoplanète LHS 1140 b, potentiellement habitable, a captivé l'attention. Située à 49 années-lumière de la Terre, elle pourrait abriter un océan tempéré, offrant ainsi de nouvelles perspectives. Cependant, deux lunes de notre propre système solaire, bien plus proches, présentent des opportunités fascinantes.

Encelade, une lune de Saturne située à environ 1,27 milliard de kilomètres de la Terre, et Europe, une lune de Jupiter située à environ 628 millions de kilomètres, sont des cibles privilégiées pour la recherche de vie. Les scientifiques théorisent que ces deux astres possèdent des océans d'eau liquide sous leurs surfaces glacées, créant des environnements potentiellement habitables. Si la vie existe sur ces dernières, des molécules organiques détectables pourraient survivre juste sous leurs surfaces glacées.

Le vie pourrait survivre sur les lunes Encelade et Europe

Alexander Pavlov et son équipe du NASA Goddard Space Flight Center ont mené des expériences pour tester la survie des acides aminés sous des conditions similaires à celles d'Europe et d'Encelade.

Les acides aminés sont des molécules essentielles à la vie sur Terre, car elles constituent les blocs de construction des protéines. Les chercheurs ont découvert que ces molécules peuvent survivre à la radiolyse – dégradation par radiation – s'ils sont protégés dans la glace. En particulier, sur Encelade, ces acides pourraient se maintenir sans nécessiter de forage en profondeur, tandis que sur Europe, ils seraient préservés jusqu'à une profondeur de 20 centimètres.

Sur le même sujet – Découverte insolite sur Mars : Perseverance y photographie un bonhomme de neige

Les chercheurs ont également examiné comment les acides aminés se dégradaient lorsqu'ils étaient mélangés avec des poussières de météorites ou enfermés dans des bactéries mortes. Les résultats montrent qu’ils se dégradent plus lentement dans les bactéries mortes, probablement en raison de la protection offerte par le matériel cellulaire de ces dernières. Ces découvertes suggèrent que les missions futures doivent être prudentes lors de l'échantillonnage dans les régions riches en silice, où la dégradation des biomolécules est plus rapide.

Source : NASA


Abonnez-vous gratuitement à la newsletter
Chaque jour, le meilleur de Phonandroid dans votre boite mail !
Réagissez à cet article !
Demandez nos derniers  !