Ces géants du streaming illégal ont trouvé la parade idéale contre les nouvelles lois internationales
Plusieurs des plus grands sites de streaming pirate, dont Fmovies et Sflix, ont récemment changé de domaine. Cette manœuvre semble être une réponse aux ordonnances des tribunaux indiens qui cherchent à bloquer l'accès à ces sites.
Le streaming en ligne est devenu une industrie majeure, non seulement pour les plateformes légales mais aussi pour les sites pirates. Des millions d'utilisateurs se tournent vers ces sites pour accéder à du contenu sans payer d'abonnement. Par exemple, Fmovies est l'un des sites pirates les plus consultés aux États-Unis, il surpasse même des plateformes comme Disney+ en termes de trafic. Cependant, cette popularité croissante attire également l'attention des autorités et des détenteurs de droits d'auteur qui entraînent des actions légales pour les fermer.
Ce week-end, plusieurs sites de streaming pirate de premier plan, dont Fmovies et Sflix, ont changé de domaine. Sans fournir d'explication officielle, ils ont quitté leurs anciens noms de domaine pour de nouveaux, passant de fmoviesz.to à fmovies24.to et de Sflixhd.to à Sflixhd.to. Ce changement semble être une réponse aux blocages ordonnés par les tribunaux indiens, qui ont récemment signé des injonctions visant à avoir un effet global.
Les géants du streaming illégal changent de nom de domaine pour ne pas se faire bloquer
Les ordonnances des tribunaux indiens exigent des fournisseurs de services Internet indiens de bloquer l'accès aux sites pirates et demandent aux registraires de domaines de suspendre les noms de ces derniers lorsqu'ils sont concernés. Cette stratégie a déjà conduit à la suspension de plusieurs plateformes populaires, tels que Zorox, Upmovies, Animeflix, et Vegamovies. En réponse, les sites pirates ont déplacé leurs sites vers des registraires moins susceptibles de se conformer à ces ordres.
Cette migration démontre que la stratégie indienne de blocage ne paye pas, car les sites pirates changent de domaines facilement. Par exemple, DonTorrent, un site de téléchargement illégal espagnol, a changé 39 fois son nom de domaine en un an pour échapper au blocage. Les nouveaux domaines des sites pirates, tels que fmovies24.to et Bflixhd.to, sont toujours enregistrés sous le registre .to, mais ils ont quitté Namecheap pour éviter de futures suspensions. Cette adaptation montre la résilience de ces plateformes face aux efforts globaux pour les fermer.