Ces particules ne devraient pas exister, pourtant des chercheurs démontrent qu’elles sont réelles

Des scientifiques ont créé un modèle mathématique démontrant l'existence de particules “impossibles”, qui ne devraient donc pas exister. Leur découverte suscite aussi bien l'intérêt que le scepticisme.

Particules impossibles
Crédits : 123RF

Notre réalité est constituée de particules. La matière, la lumière, l'espace… Tout cela est fait d'éléments invisibles à l’œil nu que la physique quantique divise en 2 groupes : les bosons (comme les photons) et les fermions (comme les électrons). Dans les années 50, le physicien britannique Herbert Green avance l'idée d'une autre catégorie appelée paraparticules, qui obéirait à ses propres règles.

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La communauté scientifique rejette rapidement cette théorie, arguant que ces paraparticules sont en fait des fermions et des bosons qui ne disent pas leur nom. On finit par les appeler “les particules impossibles“, dénuées de réalité physique. Pourtant, il s'avère qu'elles ne seraient pas si imaginaires que ça. Zhiyuan Wang et Kaden Hazzard, chercheurs à l'université de Rice au Texas, pensent même avoir prouvé leur existence.

Des scientifiques démontrent l'existence de particules “impossibles”

Hazzard, professeur associé de physique et d'astronomie, est catégorique : “Nous avons déterminé que de nouveaux types de particules dont nous n'avions jamais entendu parler auparavant sont possibles“. Les deux hommes ne les ont pas vu cependant. Ils ont établi un modèle mathématique complexe dont la conclusion est qu'en effet, les paraparticules existent bel et bien.

Mieux : elles seraient compatibles avec les règles régissant notre réalité. Il est encore trop tôt pour penser à des applications concrètes, d'autant que si une telle découverte ouvre en effet tout un champ de recherche encore inexploré, plusieurs limites tempèrent déjà l'enthousiasme des scientifiques.

La première est que les auteurs décrivent en réalité des “quasiparticules“, c'est-à-dire des vibrations qui agissent comme des particules plutôt que des “briques” fondamentales comme les photons et les électrons. La deuxième est qu'il est pour l'instant impossible de détecter ces paraparticules, en l'état actuel de nos connaissances. Cela dit, nous ignorons encore des choses sur les particules, et encore aujourd'hui, il arrive d'en découvrir de nouvelles. Rien ne dit que celles-ci n'en feront jamais partie.


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