C’est la guerre contre le piratage de jeux vidéo, deux plateformes dans le viseur des éditeurs

Une importante association de l'industrie du jeu vidéo pointe du doigt FitGirl-Repacks, un site bien connu pour la distribution de versions piratées de jeux. Cette plateforme permet aux utilisateurs de télécharger des copies allégées, ce qui inquiète de nombreux éditeurs.

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Source : 123rf

L'Entertainment Software Association (ESA), représentant des éditeurs tels que Nintendo, Sony, Microsoft, et Ubisoft, a soumis son dernier rapport sur les “marchés notoires” au Bureau du représentant américain au commerce (USTR). Ce document vise à informer les autorités des sites et services qui facilitent la distribution illégale de jeux vidéo, influençant ainsi les politiques de lutte contre le piratage à l’échelle mondiale. Parmi les noms cités cette année, un site se démarque particulièrement : FitGirl-Repacks.

FitGirl-Repacks est un acteur bien connu dans le domaine du piratage de jeux vidéo. Ce site propose des versions compressées et optimisées de jeux piratés, ce qui les rend plus faciles à télécharger et à partager. Avec ses 22 millions de visites en juillet 2024, celui-ci reste une plateforme de choix pour ceux qui cherchent à contourner les systèmes de protection des jeux. La présence de ce dernier dans le rapport de l’ESA est surprenante par sa nouveauté, car le il est actif depuis des années, mais n’avait pas été cité auparavant.

L’ESA pointe FitGirl-Repacks et d’autres nouveaux sites de piratage en 2024

Outre FitGirl, l’ESA mentionne également d’autres sites, comme Dodi-Repacks, qui propose des services similaires, bien que moins populaires. Ces plateformes sont accusées d'ignorer les demandes de retrait de contenu illégal envoyées par les éditeurs, et continuent de fonctionner malgré des blocages dans certains pays, comme l'Italie et l'Espagne. Selon l’association, ces sites facilitent le téléchargement de jeux piratés hébergés sur des plateformes tierces, sans héberger directement les fichiers, ce qui complique la lutte contre leur activité.

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Le rapport de l’ESA pour 2024 se distingue aussi par l'absence de certaines menaces identifiées l'année précédente, comme les logiciels malveillants et les transactions en cryptomonnaies. Bien que ces problèmes persistent, l'association semble vouloir se concentrer sur les sites de repack, qui restent populaires malgré les efforts de répression. Le rapport ne mentionne plus les groupes de hackers spécialisés, mais met plutôt l'accent sur des sites comme FitGirl et Dodi. Cela montre que la lutte contre le piratage se concentre désormais sur les plateformes qui facilitent l’accès aux jeux piratés pour le grand public.

Source : ESA


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