Cette université refuse de corriger les devoirs des étudiants qui ont utilisé ChatGPT

Plusieurs enseignants de l’université de Nancy ont décidé de ne pas corriger les copies d’élèves qui ont utilisé ChatGPT pour faire leur devoir. L’une des enseignantes indique avoir eu des soupçons dès lors que les travaux ne présentaient aucune faute d’orthographe. Les étudiants ne seront cependant pas pénalisés.

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Crédit : 123rf

« Leurs copies ne comprenaient pas la moindre faute d’orthographe ». Voilà ce qui a mis la puce à l’oreille à une enseignante de l’IUT Charlemagne de Nancy, face aux copies rendues par ses élèves de première année. Lorsqu’elle a commencé à corriger les copies d’un devoir de marketing, celle-ci s’est rendu compte qu’une majorité de ses 120 étudiants ont probablement eu recours à ChatGPT.

Après quelques explications en tête à tête avec certains d’entre eux, les soupçons sont confirmés. L’équipe de correcteurs décide alors de ne pas corriger les copies. « Si nous avions eu plus de temps, nous aurions pu demander aux étudiants de s’expliquer, ce qu’on a fait avec certains qui ont reconnu les choses à demi-mot. Sauf que nous sommes à la fin de l’année universitaire et au niveau du calendrier il est compliqué pour nous de réagir », explique le directeur Samuel Cruz-Lara.

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Des enseignants ne veulent pas corriger des copies rédigées par ChatGPT

Pour autant, ce dernier insiste sur le fait que les étudiants ne seront pas pénalisés pour leur utilisation abusive de l’intelligence artificielle. En effet, ces derniers recevront tout de même une note moyenne qui leur évitera de rater leur matière. Une manière d’encourager à un usage plus responsable de ce type d’outils, que les enseignants auront de toute manière bien du mal à bannir de leur campus.

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Samuel Cruz-Lara prévoit ainsi « d’engager avec les étudiants une discussion bénéfices-dangers et de les accompagner dans l’utilisation de ChatGPT ». En parallèle, le directeur prévoit également d’adapter le règlement de son établissement à ce contexte émergent. À terme, « l’utilisation [de l’intelligence artificielle] sera sanctionnée au même titre que le plagiat », assure-t-il.

Source : BFMTV


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