Cette voiture volante intégrée dans un monospace s’apprête à décoller officiellement, voici quand vous pourrez embarquer
Xpeng, le constructeur chinois, avait dévoilé sa voiture volante modulaire, une combinaison innovante entre un véhicule terrestre et un drone volant. Ce projet futuriste avance à grands pas avec un vol d'essai public prévu dans quelques mois.
Alors que le constructeur chinois Xpeng s'est fait remarquer avec sa Mona M03, une berline électrique deux fois moins chère qu’une Tesla Model 3, la société continue d'innover. Plus tôt cette année, la société avait présenté deux prototypes de voitures volantes, dont une hypercar futuriste et un monospace modulaire. Ces véhicules avaient rapidement suscité l'engouement du public car ils redéfinissent les frontières de la mobilité entre le ciel et la route.
Aujourd'hui, Xpeng franchit une nouvelle étape avec son modèle modulaire, le “Land Aircraft Carrier“. Ce concept se compose d'un transporteur terrestre et d'un drone qui peut s'y amarrer pour voler. Après des mois de développement, la voiture volante s'apprête à réaliser son premier vol d'essai public en novembre 2024, un événement très attendu aussi bien dans le secteur de l'aéronautique que de la mobilité terrestre.
Le Land Aircraft Carrier sera disponible en précommande pour la fin de l'année
Le “Land Aircraft Carrier” se distingue par sa conception modulaire. Il combine un transporteur terrestre qui ressemble a un gros monospaces tout-terrains de 5,5 mètres de long avec 6 roues, et un drone doté de rotors rétractables. Le véhicule est équipé d’un moteur thermique qui alimente un système électrique à haute tension de 800V qui offre une autonomie combinée de 1 000 km. L’appareil volant, qui peut décoller et atterrir automatiquement, dispose d’une autonomie de cinq à six vols avant de nécessiter une recharge.
Ce véhicule sera présenté en vol pour la première fois au salon aéronautique de Zhuhai en novembre 2024. Xpeng prévoit de lancer les précommandes avant la fin de l’année, avec un prix fixé à moins de 260 000 euros. La production en série devrait commencer en 2026, une fois l’usine de fabrication opérationnelle. Toutefois, il semble peu probable que ce dernier soit produit dans le site que la société prévoit de construire en Europe. De plus, pour piloter un tel engin chez nous, il faudra obtenir des permis spéciaux et passer de nombreuses homologations, notamment pour les vols à basse altitude.