Charlie Hebdo : attention à vos commentaires sur les réseaux sociaux !
L’attentat perpétré contre la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo a fait des émules. La France entière s’est unie pour dénoncer ces actes de barbarie et pour faire front commun face au terrorisme. Sur la toile et les réseaux sociaux les messages de soutien affluent, mais pas seulement.
Certains internautes ont aussi publié des messages et commentaires soutenant la démarche des terroristes. Mais il ne faut pas l’oublier, faire publiquement l’apologie d’actes terroristes est sévèrement puni par la loi.
Le fait de provoquer directement à des actes de terrorisme ou de faire publiquement l'apologie de ces actes est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende (…) Les peines sont portées à sept ans d'emprisonnement et à 100 000 € d'amende lorsque les faits ont été commis en utilisant un service de communication au public en ligne – Article 421-2-5 du code pénal –
Selon Le Monde.fr, Bernard Cazeneuve, le Ministre de l’intérieur, a signalé aux préfets que « 3 721 messages faisant l'apologie des attentats avaient été recensés sur les réseaux sociaux depuis l'attaque ».
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3721 messages c’est peu si l’on tient compte des millions de messages diffusés sur Internet. Mais il s’agit seulement des messages signalés par d’autres internautes sur la plateforme PHAROS, qui permet à la Police Nationale de suivre ces signalements de manière centralisée. La loi dispose que les auteurs de messages faisant l’apologie du terrorisme peuvent être punis de 7 ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende.
La rédaction de Phonandroid a aussi pu constater, dans les commentaires de certains articles (notamment celui sur le message des Anonymous) et sur les pages de ses réseaux sociaux traitant de ce sujet, que certains internautes avaient parfois un discours décomplexé par rapport à ces évènements.
Evidemment tous ne sont pas des terroristes et certains même tiennent de tels propos par pure provocation. Les individus concernés sont maintenant prévenus que certains messages diffusés publiquement ne sont pas sans risque.