Mistral, la start-up française qui veut se frotter à OpenAI, vient de dévoiler Le Chat, son équivalent à ChatGPT. Enfin presque : pour l’heure, il est seulement possible de s’inscrire sur une liste d’attente avant de pouvoir tester l’outil. D’ici là, on vous résume ce qu’il faut savoir à son propos.

SI OpenAI a pendant un temps régné en maître sur le monde des intelligences artificielles génératives, sa solitude n’a pas duré bien longtemps. ChatGPT a rapidement été rejoint par Bard (Google) et Copilot (Microsoft), tandis que d’autres outsiders veulent désormais se prêter au jeu. Or, il s’avère qu’une start-up française se positionne aujourd’hui comme un concurrent très sérieux sur le marché. Vous en avez probablement déjà entendu parler : il s’agit de Mistral.

Mistral est la licorne par excellence du moment. Publiquement soutenue par Emmanuel Macron et Jean-Noël Barrot, qui voient en elle l’occasion rêvée de faire briller la France sur ce marché émergent, il ne lui a fallu que quelques mois — l’entreprise n’a pas même pas soufflé sa première bougie — pour développer sa réponse à ChatGPT. Et à en croire les premiers résultats, celle-ci se place d’ores et déjà comme un sérieux challenger.

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Le Chat : voici le nom du chatbot de Mistral, mis en ligne hier. Tout comme ChatGPT est basée sur le modèle de langage GPT, Le Chat est quant à lui basé sur Mistral Large qui, selon les dires de l’entreprise, est presque aussi performant que son homologue chez OpenAI. « Mistral Large obtient d’excellents résultats sur les benchmarks couramment utilisés, ce qui en fait le deuxième modèle au monde généralement disponible via une API (après GPT-4) », assure la start-up.

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Impossible toutefois de lancer une conversation avec Le Chat à l’heure actuelle. Vous pouvez certes vous rendre sur chat.mistral.ai, mais vous pourrez uniquement vous inscrire sur une liste d’attente, afin d’être prévenu de la disponibilité de l’outil. Il y a tout de même de quoi se montrer optimiste. Mistral a également annoncé un récent partenariat avec Microsoft, déjà investisseur d’OpenAI, qui permettra à la firme de « bénéficier de l’infrastructure IA avancée d’Azure pour accélérer le développement et le déploiement de sa prochaine génération de grands modèles de langage (LLM) ».