Chrome : Google ne peut pas imposer son navigateur sur les smartphones Android selon l’Europe

Chrome et Google Search ne peuvent pas être imposés par Google sur les smartphones Android estime Margerethe Vestager, commissaire européenne à la concurrence au sein de l'Union Européenne. Elle pointe du doigt le fait que la firme de Mountain View force les constructeurs à inclure ces applications défaut pour bénéficier de la licence Android et donc du Google Play Store.

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Margerethe Vestager, commissaire européenne à la concurrence au sein de l'Union Européenne, estime que Google ne peut pas forcer les constructeurs de smartphones à proposer Google Chrome et la recherche Google comme applications par défaut. Comme le rapporte le Washington Post, la firme de Mountain View est accusée de privilégier son propre écosystème pour asseoir sa domination sur le marché, ce qui peut être considéré comme de la concurrence déloyale.

Chrome : Google énerve l'UE en imposant son navigateur sur les smartphones Android

Actuellement, les fabricants de smartphones doivent suivre des règles strictes pour obtenir la fameuse licence Android, qui permet notamment d'accéder au Google Play Store. Un des prérequis pour y avoir droit est la préinstallation de Google Chrome, plus rapide que Firefox et Edge selon les benchmarks, ainsi que de Google Search sur leurs smartphones. C'est ce point en particulier que Margerethe Vestager mointre du doigt.

S'il ne change pas de politique, Google pourrait être menacé d'une lourde amende. Est également envisagée la possibilité d'obliger la firme de Mountain View de faire en sorte que les utilisateurs puissent changer de moteur de recherche beaucoup plus facilement que ça ne l'est maintenant. On se rappelle qu'en juin 2017, l’Union Européenne avait infligé à Google une amende de 2,42 milliards d’euros pour abus de position dominante. Il lui était notamment reproché de favoriser Google Shopping au détriment de services concurrents.

“Personne n'est obligé d'utiliser les app Google, mais si vous vous voulez avoir certaines applications, vous devez alors avoir la suite complète”, justifie Jakob Kucharczyk, vice-président chargé des questions relatives à la concurrence et aux politiques de régulation de l'Union Européenne pour la Computer & Communications Industry Association, une organisation américaine qui représente Google. Il explique que cela permet au groupe de “s'assurer qu'il puisse financer le développement de l'OS open source”.


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