Contrôler un bras robotique par la pensée, voilà le prochain test pour la puce Neuralink

L'implant cérébral Neuralink pourrait bientôt contrôler un bras robotique. Suite à l'obtention du feu vert nécessaire, l'entreprise d'Elon Musk annonce que des tests vont bientôt avoir lieu en ce sens.

Crédits : 123RF

L'ère des cyborgs est pour bientôt, mais rassurez-vous, c'est pour la bonne cause. Avec le développement d'interfaces cerveau-machine (ICM) de plus en plus perfectionnées, les handicaps d'aujourd'hui pourraient n'être bientôt qu'un mauvais souvenir. D'autant que les essais actuels sont encourageants : la puce Neuralink, potentiellement implantée chez des centaines de personnes l'an prochain, fonctionne. Elle permet déjà le contrôle d'un ordinateur par la pensée.

Les possibilités des implants cérébraux ne s'arrêtent pas là. À terme, rendre la vue aux non-voyants est envisageable, même s'il y a encore beaucoup de travail à faire. Même chose pour tout ce qui est prothèse de membres. Au lieu d'un bras ou d'une jambe mécanique, nous aurons un jour des versions électroniques qui répondent aux impulsions de notre cerveau. Ça ressemble furieusement à un univers de science-fiction. En attendant, une idée assez similaire va être testée sous peu.

Neuralink va tester son implant pour contrôler un bras robotique

Nous sommes ravis d'annoncer l'approbation et le lancement d'un nouvel essai de faisabilité visant à étendre le contrôle d'une BCI [Interface Cerveau-Machine, ndlr] à l'aide de l'implant [Neuralink] à un bras robotique d'assistance expérimental. Il s’agit d’un premier pas important vers le rétablissement non seulement de la liberté numérique, mais aussi de la liberté physique“, lit-on sur le compte X (Twitter) de Neuralink.

Lire aussi – La puce Neuralink veut éradiquer un mal dont souffrent presque 1 milliard de personnes dans le monde

L'entreprise d'Elon Musk a donc obtenu le feu vert pour lancer une série d’expérimentations. Techniquement, le but est de contrôler par la pensée un bras indépendant de la personne, lorsqu'elle est paralysée par exemple. On imagine facilement que le principe sera transposable à celui qu'il faudrait mettre en place pour le contrôle d'une prothèse. Aucune date n'a été annoncée pour la tenue des tests. Comme à son habitude, Neuralink ne manquera pas d'en parler et de communiquer sur ses résultats en temps et en heure.

Voir les commentaires
Ailleurs sur le web