Le créateur d’eMule Paradise condamné à 14 mois de prison avec sursis !
eMule Paradise, ça vous dit quelque chose ? Si vous étiez un aficionado du téléchargement illégal dans les années 2005/2006, alors vous connaissez parfaitement ce service. Son créateur, Vincent Valade, a été attaqué en justice et le verdict est tombé. Il est condamné à 14 mois de prison avec sursis. Un verdict clément, un peu trop pour les ayants-droits.
On peut dire que Vincent Valade, le créateur d'eMule Paradise, un site qui répertoriait des liens pointant vers des adresses de téléchargement illégaux, a échappé au pire. En février dernier, s'ouvrait son procès relatif à la création du service de téléchargement illégal.
Il lui était reproché d'avoir mis en ligne environ 7000 films entre 2005 et 2006 de manière totalement illégale. Plus de 300 000 visiteurs par jour se rendaient sur le site pour télécharger leurs contenus. Au total ce sont pas moins de 6 millions de téléchargement illégaux qui ont été effectués via eMule Paradise.
A l'ouverture de son procès, Vincent Valade risquait jusqu'à trois ans de prison ferme et 300 000 euros d'amende. De leur côté, les parties civiles, à savoir les ayants-droits et autres acteurs de l'audiovisuel réclamaient 8 millions d'euros de dommages et intérêts.
Il semble que le tribunal n'ait pas été convaincu par les arguments de ces derniers puisqu'il n'a condamné Vincent Valade qu'à 14 mois de prison avec sursis. Concernant les dommages et intérêts des ayants-droits, il n'aura à rembourser que 45 000 euros ainsi que la saisie de son Porche Cayenne.
Oui, le piratage ça paye puisque notre cher Vincent a réussi en un an et demi à gagner 170 000 euros de revenus grâce à eMule Paradise ainsi qu'avec un site pornographique payant (un chic type ce Vincent).
Par ailleurs, le patron de la régie publicitaire Net Avenir, qui avait soutenu eMule Paradise pour augmenter son chiffre d'affaires, est lui condamné à une amende de 50 000 euros ainsi qu'à une peine de 8 mois de prison avec sursis. On devine évidemment la déception des ayants-droits et le soulagement du fondateur du service de piratage.