Débits 3G : Free Mobile va porter plainte contre l’UFC Que Choisir
Il y a quelques heures, on pouvait découvrir l’arrivée d’une nouvelle application proposée par l’UFC Que Choisir et destinée à évaluer si les débits 3G proposés par les différents opérateurs français étaient bien à la hauteur de leurs promesses. Il faut dire que ces derniers temps, les débits de données proposés dans le sein des différents forfaits sont en chute libre, laissant supposer que les opérateurs font tout pour pousser au maximum leur clientèle vers leurs offres 4G
Toujours est-il que l’étude récemment menée par l’UFC n’a pas été tendre avec Free Mobile qui se retrouve dernier du classement. Une position qui semble ne pas plaire du tout au quatrième opérateur du marché qui vient tout juste d’annoncer au journal Le Point son intention de déposer plainte contre l’association de consommateurs.
Free Mobile accuse l’UFC Que Choisir de l’utiliser comme bouc émissaire
Free va saisir la justice contre UFC qui, s’appuyant une nouvelle fois sur une étude partielle et partiale avec une méthodologie très contestable qui ignore la réalité de l’usage, tente d’accroître sa notoriété au détriment de Free
Sans pour autant s’étaler les chefs d’accusation avec lesquels il compte attaquer l’étude sur les débits 3G de l’UC Que Choisir, Free Mobile nous renseigne en tout cas sur ses motivations. Il faut dire que le conflit entre les deux acteurs n’est pas sans précédent puisqu’il n’est que l’énième depuis l’annonce de l’arrivée de Free sur le marché de la téléphonie mobile.
On se rappelle tous encore des dysfonctionnements du réseau de l’opérateur durant la première année de son lancement, largement pointés du doigt par l’association de consommateurs et des arguments de la défense formulés par Xavier Niel qui déjà à l’époque accusait l’UFC Que Choisir d’utiliser Free Mobile comme bouc émissaire pour se faire de la publicité.
D’un autre côté il faut bien avouer que les débits 3G Free Mobile sont largement en dessous de ceux de la concurrence. Toutefois, il apparaît que la présente étude est nettement plus assassine vis-à-vis de l’opérateur que celle menée l’an dernier par l’Arcep. Etude de l’Arcep également invoquée par Orange qui formule les mêmes arguments que son concurrent à l’encontre de l’UFC.
En guise de réponse, le président de l’association, Alain Bazot accuse les deux opérateurs de faire la sourde oreille, toutefois, il apparaît que l’étude de l’UFC aurait également pu être faussée par un matériel défaillant. Peut-être que les résultats fournis par les mobiles des consommateurs nous en diront plus.