Des boutiques de jeux vidéo accusées de “scalper” les cartes Pokémon avec cette méthode vicieuse

Une grande chaîne de magasins de jeux vidéo est accusée de vouloir tirer un maximum d'argent des cartes Pokémon, pour lesquelles la demande est très forte, avec un comportement digne des scalpers. Voici comment elle s'y prend.

Cartes Pokemon
Crédits : 123RF

On aurait pu croire que le soufflet serait retombé avec le temps, mais non. La folie des cartes Pokémon est toujours d'actualité, des années après les sommes records atteintes pour l'acquisition d'une seule carte. Si les ventes de ce genre ne défraient plus la chronique comme ça a pu être le cas à l'époque, le secteur reste florissant. À chaque nouvelle extension, les stocks fondent à vue d'oeil et se retrouvent très vite en vente sur Internet bien plus cher que le prix d'achat.

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La dernière en date, Écarlate et Violet – Évolutions Prismatiques, ne fait pas exception. Si le Japon a pris le problème au sérieux en augmentant sa production et en limitant le nombre d'exemplaires vendus à chaque personne, l'Europe est moins bien lotie et les ruptures sont fréquentes. Une situation qui ne va pas aller en s’arrangeant puisque apparemment, même les revendeurs officiels de cartes Pokémon se mettent au “scalping”.

Ces magasins de jeux vidéo auraient recours à une méthode de scalpers pour vendre leurs cartes Pokémon

Des employés des magasins GAME au Royaume-Uni, l'une des plus grandes chaînes encore en activité, accusent leur direction d'avoir recours à une astuce particulièrement retorse. Sur son site, GAME propose ce qu'on appelle des Mini Tin Évolutions Prismatiques en précommande. Ce sont des boites contenant entre autres 2 boosters (paquet de cartes) de l'extension. Vendues 11 £ (environ 13 €), elles affichent des frais de livraison de 19,99 £ (24 €).

Un tarif excessif qui correspond à celui des articles volumineux. Sauf qu'une Mini Tin fait environ la taille d'une boite de smartphone et que GAME envoie des Nintendo Switch ou des PlayStation 5 pour des frais standards de 4,99 £. Croyant à une erreur, les salariés ont fait remonter le “bug” à leur hiérarchie, mais il n'en est rien : c'est un choix délibéré. Aucune explication n'a été fournie cependant.

Toujours d'après les personnes travaillant chez GAME, l'enseigne a décidé de vendre une très grande partie de son stock de cartes Pokémon en ligne. Certaines boutiques n'ont vu arriver qu'une boite de la nouvelle extension par exemple. Il n'en faut pas plus pour y voir une façon de maximiser les profits au détriment des clients. GAME n'a pas réagi aux accusations au moment de publier cet article.

Source : Eurogamer


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