Des pirates russes mettent à genoux la plateforme de demande de visa

D'après une information exclusive de nos confrères de Numerama, la plateforme française de demande de visa est hors-ligne depuis ce 29 juin 2023 à la suite d'une cyberattaque lancée par des pirates russes. Ce n'est pas la première fois que des institutions françaises sont ciblées par des groupes affiliés au Kremlin. 

attaque russe visa
Crédits : 123RF

Des pirates russes viennent une nouvelle fois de s'attaquer à une institution française. Comme le révèlent nos confrères du site Numerama, la plateforme de demande de visa est hors-ligne depuis ce jeudi 29 juin 2023. 

Selon les informations partagées par le média, un groupe de hackers russes a lancé dans la nuit du 28 au 29 une attaque DDOS ou comme on l'appelle désormais en France, attaques par collectives par saturation de service.

L'attaque DDOS, l'arme préférée des pirates russes

Pour les néophytes, cette technique consiste à multiplier les demandes de connexion sur un site. L'idée étant de submerger les serveurs avec un grand nombre de requêtes jusqu'à provoquer un crash pur et simple. Généralement, ce genre d'attaque met hors-service les plateformes visées pendant quelques heures, tout au plus.

Les attaques DDOS ont surtout une portée symbolique, dans le sens où leurs effets se constatent immédiatement. Mais dans les faits, les conséquences sur une infrastructure/institution/entreprise sont bien moins importantes que celles provoquées par un ransomware par exemple.

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Le site de demande de visa toujours KO

A l'heure où nous écrivons ces lignes, le site de demande de visa est toujours inaccessible. Sur la page d'accueil, on peut voir que le site est en maintenance. Sur Telegram, le groupe de pirates russes UberSec a revendiqué fièrement l'attaque. Pire encore, les hacktivistes promettent que d'autres attaques sont à venir.

Le Kremlin a pris pour habitude de soutenir ces collectifs de pirates, qui s'attaquent régulièrement aux ennemis désignés de Moscou. Les attaques DDOS restent la méthode la plus employée par ces groupes. Comme dit plus haut, ces campagnes à bas coût ont des conséquences visibles (à défaut d'être graves) et restent une arme de choix dans la cyberguerre menée par la Russie contre les alliés de l'Ukraine. 

En mars 2023, un groupe de pirates russes avait mis KO le site de l'Assemblée nationale grâce à une attaque DDOS. Quelques jours auparavant, le site de la marie de Lille a été à son tour la proie d'une cyberattaque, mettant hors-ligne l'intégralité des serveurs.


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