Disney+ a séduit 73 millions d'abonnés depuis son lancement en novembre 2019. Grâce à des séries phares, comme The Mandalorian, et son catalogue de classiques, le service de streaming rival de Netflix a engrangé 16 millions de clients supplémentaires au quatrième trimestre de son exercice fiscal. Une réussite qui contraste avec les excellents financiers désastreux du groupe. 

Ce jeudi 12 novembre, Disney a publié ses résultats fiscaux du quatrième trimestre 2020. D'après les chiffres publiés par le géant américain, le service Disney+comptabilise 73 millions d'abonnés près d'un an après son lancement aux Etats-Unis. Pour rappel, Disney+ est arrivé en France en avril dernier, en plein confinement contre le Covid-19.

Au cours du trimestre, le service de VOD a gagné 16 millions d'abonnés supplémentaires au cours du dernier trimestre. Porté par les mesures de confinement, Disney+ avait séduit plus de 57 millions de clients au trimestre précédent. Malgré ce ralentissement inévitable, Disney est dans les clous. La firme devrait aisément atteindre son objectif de 90 millions d'abonnés d'ici 2024.

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Un « rayon de soleil » pour Disney, admet le PDG

In fine, Disney+ représente déjà plus d'un tiers du parc d'abonnés de Netflix. Le leader du streaming a récemment passé le cap des 200 millions d'abonnés dans le monde. Pour accentuer la pression sur son rival, Disney+ a annoncé récemment la mise en place d'une nouvelle stratégie. Désormais, la firme de Mickey va privilégier les sorties en streaming aux films avec une exploitation en salle. Une stratégie qui s'annonce payante en pleine pandémie. De cette manière, Disney+ enrichira son offre de contenus orignaux, encore à la traîne par rapport au foisonnant catalogue de Netflix.

Pour Bob Chapek, le PDG de Disney, les excellents résultats de Disney+ sont un véritable rayon de soleil pour l'entreprise. Le groupe américain a en effet annoncé des résultats financiers moroses sur fond de pandémie. Les parcs Disneyland étant toujours fermés, la firme fondée par Walt Disney a accumulé une perte opérationnelle de 2,8 milliards de dollars en l'espace d'un an. En douze mois, le chiffre d'affaires de la firme s'est contracté de 6%, une première depuis des décennies.