Disney+ : Netflix est impressionné par le succès de son rival
Le PDG de Netflix admet être impressionné par le lancement de Disney+. Depuis son arrivée sur le marché de la VOD, le service de streaming de Mickey est parvenu à attirer plus de 50 millions d'abonnés. Néanmoins, le leader du secteur n'a pas peur de l'émergence de la concurrence.
Reed Hastings, PDG de Netflix, a profité de la présentation trimestrielle des résultats financiers du groupe pour évoquer le lancement de Disney+. “Je suis vraiment très impressionné par la façon dont Disney+ a été lancé” admet volontiers Reed Hastings. “Il y a 20 ans que j'observe de grandes entreprises, comme Blockbuster ou Walmart, et je n'ai jamais vu une mise en place aussi réussie de la part d'une firme bien installée” ajoute le dirigeant. Selon lui, Disney a rapidement appris à maîtriser les “ficelles du streaming”.
Sur le même sujet : le cofondateur de Netflix veut s'abonner à Disney+
Mais Netflix n'a quand même pas peur de Disney+
Depuis son arrivée sur le marché en novembre, Disney+ a attiré 50 millions d'abonnés. Face à ce succès colossal, Reed Hasting “tire son chapeau”. Néanmoins, avec ses 182,86 millions d’abonnés payants dans le monde, Netflix ne tremble pas devant la montée en puissance de Disney+. Comme il l'a annoncé à de multiples reprises, Hastings estime que le catalogue de son rival “n’a pas la variété, la diversité et la qualité des contenus originaux que nous produisons”.
En effet, si le catalogue de Netflix contient à la fois des productions adultes et des contenus plus familiaux, celui de Disney+ est moins exhaustif. On y trouve ainsi de nombreuses productions pour enfants, des dessins animés et des films pour toute la famille. Par contre, le service ne propose qu'une faible quantité de productions originales et se repose essentiellement sur les métrages cultes de Disney.
Ce n'est pas le cas de Netflix. Chaque année, le leader du streaming investit des milliards dans la production de séries et de films originaux, comme The Witcher, Stranger Things ou Elite. Une stratégie payante. Dans ces conditions, Reed Hasting s'attend plutôt à ce que Disney offre un service complémentaire de Netflix mais ne parvienne pas à le remplacer.