Donald Trump rêve d’interdire Facebook et Twitter aux États-Unis
Donald Trump rêve d'interdire Facebook et Twitter aux États-Unis, et partout dans le monde d'ailleurs. C'est en tout cas ce que vient d'annoncer l'ancien président américain dans un communiqué officiel. Il a profité de cette prise de parole pour féliciter le gouvernement nigérien d'avoir banni Twitter du pays.
Comme vous le savez, la grande histoire d'amour entre Donald Trump et les réseaux sociaux, et notamment Twitter, s'est arrêtée net après l'attaque sur le Capitole menée par des partisans pro-Trump en janvier 2021. Quelques instants avant que ces sympathisants décident d'investir le célèbre bâtiment, Donald Trump multipliait les appels à contester la victoire de Joe Biden, et appelait à prendre les armes en réponse à ces élections “volées et truquées”.
Les affrontements entre les forces de l'ordre et les partisans de l'ancien président avaient fait quatre morts. Bien entendu, peu de temps après, les réseaux sociaux ont décidé tour à tour de bannir le compte de Donald Trump. Twitter a dégainé en premier, suivi de Facebook, qui a récemment chois de bannir le compte du milliardaire pendant deux ans minimum. Snapchat a également pris une décision similaire pour incitation à la violence.
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Donald Trump rêve de voir Twitter et Facebook interdits
Trump n'est désormais plus à la tête du pays, ce qui ne l'empêche pas de publier quelques communiqués officiels à l'occasion. Cette fois-ci, l'ancien locataire de la Maison Blanche a pris la parole pour féliciter le gouvernement nigérien d'avoir banni Twitter sur son territoire. “Félicitations au pays du Nigéria, qui vient d'interdire Twitter parce qu'il a interdit son président”, assure-t-il.
Donald Trump espère d'ailleurs que d'autres pays suivront cette voie, puisque selon lui, les réseaux sociaux sont des ennemis de la liberté. “D'autres pays devraient interdire Twitter et Facebook parce qu'ils ne permettent pas un discours libre et ouvert – toutes les voix devraient être entendues. Entre-temps, des concurrents vont émerger et s'imposer. Qui sont-ils pour dicter le bien et le mal s'ils sont eux-mêmes mauvais ? J'aurais peut-être dû le faire lorsque j'étais Président”, regrette-t-il.
Donald Trump conclut ensuite avec le bagou qu'on lui connaît : “Mais Zuckerberg n'arrêtait pas de m'appeler et de venir dîner à la Maison Blanche pour me dire à quel point j'étais génial. 2024 ?”. Pour rappel, il y a quelques jours, Twitter a décidé de supprimer un tweet du président nigérien Muhammadu Buhari dans lequel il menaçait de punir ses opposants politiques. En réponse, le gouvernement a fait interdire Twitter afin “d'endiguer la désinformation et les fakes news”.
Source : TechCrunch