Oubliez Mario Kart World, voici le jeu qui nous a le plus séduits sur la Nintendo Switch 2
La Nintendo Switch 2 a été présentée en détail lors du Nintendo Direct du 2 avril. En plus de la console, la firme de Kyoto a montré de nombreux jeux, dont Mario Kart World. Mais ce n’est pas celui-ci qui nous a le plus marqué. La vraie surprise de ce Direct, c’est bien Donkey Kong Bananza.
Mario Kart World par-ci, Mario Kart World par là. Le nouveau jeu de course de Nintendo a clairement été la star du Direct du 2 avril. C’est vrai que MK World s’annonce séduisant, en plus d’être le titre phare du lancement. Mais un autre jeu vidéo nous a grandement séduit : Donkey Kong Bananza.
Bananza est un jeu d’action aventure en 3D, comme Nintendo sait si bien les faire. C'est une proposition originale qui s’axe autour d’un élément de gameplay tout simple : la destruction. Nous avons pu l’essayer pendant une vingtaine de minutes.
C’est quoi cette singerie ?
Donkey Kong Bananza se présente donc comme un jeu d’aventure à la troisième personne. La structure reprend celle des Mario 3D, Odyssey en tête. Avec notre gorille préféré, nous devons progresser au sein de moult niveaux plus ou moins étendus. Cependant, arriver à la fin ne signe nullement la victoire. Le vrai défi consiste à trouver tous les trésors (ici des bananes dorées) planqués un peu partout.
Nous avons pu nous balader à travers les deux premiers niveaux. Une mine au design fermé puis le sommet d’une montagne herbeuse, un monde beaucoup plus ouvert et étendu. Sur le papier, nous avons quelque chose de très classique. On retrouve nos réflexes de Mario Odyssey manette en main avec des déplacements ultra précis et simples. Mais alors pourquoi Donkey Kong a-t-il pris la place du plombier ? Car il y a un twist intéressant au gameplay : on peut tout casser !
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Red Faction Gorilla
Donkey Kong n’est pas exactement un personnage subtil. C’est une brute qui aime tout ravager sur son passage. C’est exactement sur ce point que Bananza tire son épingle du jeu. Notre singe peut casser les murs des niveaux. Absolument tous. Dans un déchainement de violence extrêmement satisfaisant, on peut ainsi complètement raser une colline ou encore creuser des tunnels à sa guise. Il est possible, théoriquement, d'aplanir l’entièreté d’un niveau. Une technologie qui n’est pas nouvelle, puisque déjà utilisée il y a déjà vingt ans dans l’auguste Red Faction, et toujours exploitée aujourd’hui dans certains titres comme Enshrouded.
C’est manette en main qu’on comprend tout l’intérêt de cette mécanique. DK Bananza n’est pas un simple platformer. Le design même du jeu s’axe sur la destruction, avec des secrets enterrés à découvrir partout. Des bananes dorées cachées sous terre tels des trésors archéologiques. Des cavités placées par-ci par-là. Des bonus à même les falaises. Mieux, le level design rend certains objectifs inaccessibles, nous poussant donc à creuser pour détourner les obstacles. Malin.
Donkey Kong se met une mine
Lors du premier niveau, la mine, nous avons ainsi pu nous détourner du chemin tracé pour creuser de nouvelles galeries. Cela nous a permis de découvrir des trésors, mais aussi d’autres lieux bien cachés. Il y a un côté extrêmement satisfaisant à voir notre héros progresser ainsi au milieu des débris qui volent dans tous les sens. On salue la technique de la console, qui ne flanche jamais devant nos singeries, ainsi que la caméra qui, par un effet de transparence bien pensé, ne rend pas l’action illisible. Nous avons joué sur une TV 4K et le titre est resté fluide en 60 i/s, tout en étant plutôt joli à l’œil. C’est bien la flexibilité du monde qui impressionne, puisqu’il est possible de tout ravager sans bugs ni absurdités graphiques. Sur ce point, Bananza rappelle un certain Tears of the Kingdom qui gérait avec brio les créations folles des joueurs.
Le deuxième niveau, plus ouvert, ajoute une nouvelle couche à ce gameplay. Nous avons par exemple, la possibilité de ramasser des morceaux de terre puis de les lancer sur les ennemis (qu’il est aussi possible de tabasser à l’ancienne). Evidemment, le morceau détaché laisse un trou dans le sol qui ne se comble jamais. Plus encore, des roches explosives sont disposées un peu partout, ce qui permet une destruction encore plus grande. Autre détail intéressant, les ennemis jouent habilement avec ce gameplay. En tombant sur une arène bonus, nous nous sommes retrouvés nez à nez avec deux monstres protégés par une carapace en pierre. Seul moyen de les atteindre ? Leur lancer des bombes pour ensuite les taper dessus. Très amusant !
Sans nous en rendre compte, nous avons ainsi ravagé tout le niveau pour progresser. Les belles collines se sont retrouvées sens dessus dessous. Quel plaisir de creuser au beau milieu d’une montagne pour y retrouver une banane ou un copain perdu de Donkey Kong, puis de ressortir sur l'autre versant ! Bananza apporte cette exaltation propres aux jeux Nintendo, et le fait parfaitement. Nous n’avons pas vu les 20 minutes passer.
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Pas un jeu de lancement, mais presque
Donkey Kong Bananza sera un jeu exclusif à la Switch 2. Cependant, il ne sera pas disponible au lancement de la console le 5 juin prochain. Nintendo a en effet calé sa date de sortie au 17 juillet. En tout cas, c’est clairement le titre qui nous a le plus séduit pour l’instant.
Un jeu vidéo classique sur le papier qui révèle tout son fun manette en main. Donkey Kong Bananza a toutes les chances d’être la grosse surprise de l’été et l’un des jeux phares de la Switch 2 dans ses premiers mois de vie.