Elon Musk se prépare à laisser sa place à la tête de Twitter. Si le milliardaire compte bien rester PDG du réseau social, il se dit désormais à la recherche d’un remplaçant aux commandes de l’entreprise. Une déclaration qui survient après de nombreuses inquiétudes des actionnaires de Tesla, qui ne voient plus l’homme d’affaires s’occuper du constructeur automobile.

Elon Musk se serait-il lassé de son nouveau jouet ? Ce mercredi 16 novembre, le milliardaire a annoncé qu’il passerait bientôt moins de temps à diriger les affaires de Twitter. Après deux semaines de chaos total sur le réseau social, causé par des décisions toutes plus incompréhensibles les unes que les autres, son nouveau PDG cherche désormais un nouveau leader pour prendre la relève. Le nouvel organigramme de la société devrait ainsi être révélé d’ici la fin de la semaine.

Par la suite, Elon Musk a toutefois précisé sur Twitter qu’il restera à la tête de l’entreprise jusqu’à ce que celle-ci retrouve un peu de stabilité, ce qui selon lui pourrait « prendre un peu de temps ». La question de son successeur se pose alors. Ceux qui espéraient voir un retour de Jack Dorsey aux commandes seront déçus : l’ancien PDG de Twitter a rapidement répondu qu’il ne comptait pas revenir au sein de la société qu’il a fondée. Pour l’heure, le mystère reste donc entier.

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Qui va remplacer Elon Musk à la tête de Twitter ?

Ce soudain retrait annoncé d’Elon Musk n’est pas dû au hasard. En effet, ces derniers jours, les investisseurs de Tesla expriment de plus en plus leurs inquiétudes à propos de l’absence de leur champion aux rênes du constructeur automobile, depuis son acquisition de Twitter. « Il y a d’abord un pic d’activité nécessaire après l’acquisition pour réorganiser l’entreprise », s’est justifié le concerné.

Quoiqu’il en soit, celui qui succèdera à Elon Musk aura du pain sur la planche. Outre la mission désormais dantesque de remettre le réseau social sur pieds, il devra également faire face à des employés lessivés par plusieurs jours de menaces et de travail intensif. Sans compter le risque de faillite qui plane désormais au-dessus de la firme.

Source : Reuters