Le patron de Tesla Elon Musk s'est exprimé sur la grève qui touche le secteur automobile aux États-Unis. Selon lui, accéder aux revendications des syndicats reviendrait à mener les constructeurs à la banqueroute.

Tout le monde a décidément un avis sur la grève qui paralyse le secteur automobile américain depuis bientôt 15 jours. Elle touche pour rappel les trois constructeurs majeurs du pays : Ford, Stellantis et General Motors. À l'origine du mouvement, les revendications des ouvriers syndiqués. Ils demandent, entre autres, une hausse des salaires de 40 % sur 4 ans, le passage à une semaine de travail de 32h et globalement l'amélioration de leurs conditions de travail.

Le président des États-Unis Joe Biden a affiché un soutien ferme aux grévistes puisqu’il a lui-même participé à un piquet de grève. Tout le contraire de Donald Trump qui estime que le passage aux voitures électriques va de toute manière supprimer les emplois des manifestants. Et voilà qu'une figure du secteur justement donne son avis sur la situation : Elon Musk, patron de Tesla. Il ne soutient pas la grève, mais pas pour les mêmes raisons que Trump.

Elon Musk estime que les revendications des syndicats mèneront les constructeurs automobiles américains à la faillite

Le point de vue d'Elon Musk tient dans un post sur X (Twitter), en parlant des grévistes : “Ils veulent une augmentation de salaire de 40 % *et* une semaine de travail de 32h. Meilleur moyen de conduire [General Motors], Ford et Chrysler à la faillite en un rien de temps”. Ce n'est donc pas tant le passage à l'électrique qui mènerait les constructeurs à la banqueroute que les demandes des ouvriers elles-mêmes.

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Elon Musk s'est exprimé auprès d'eux à Belleville dans le Michigan. Selon lui, si les trois entreprises touchées par la grève “se portent bien en ce moment”, leurs salariés aussi devraient “bien se porter”. Ces derniers ne sont bien sûr pas d'accord avec la vision du patron de Tesla. D'après les dernières informations des médias américains, la grève pourrait s'étendre chez General Motors et Ford, tandis que les discussions avanceraient mieux avec Stellantis.

Source : Automobile Propre