Essai de la Fiat Grande Panda : une citadine électrique abordable qui vaut le détour

- Le design extérieur
- Le niveau d'équipement dès l'entrée de gamme
- Le câble de recharge intégré dans la calandre
- La puissance de recharge de 100 kW en courant continu
- Les performances très satisfaisantes
- La finition intérieure très plastique
- L'autonomie sur autoroute
Présentée en juin 2024, la Fiat Grande Panda vient bousculer l'entrée de gamme sur le marché de la citadine électrique. Plus grande que la génération précédente et bien équipée, elle se pose en concurrente directe de la Citroën ë-C3 avec laquelle elle partage la même plateforme. Alors, laquelle choisir ?
La Fiat Panda fait son grand retour dans une version Grande. Car elle a bien grossi la petite citadine d'antan, à tel point qu'elle investit désormais le segment supérieur. Plutôt bien vu quand on sait qu'une voiture sur deux vendue en France actuellement est justement sur ce segment B, qui continue d'ailleurs de progresser.
De la même façon, alors que Fiat représente la troisième marque du groupe Stellantis en France en termes de parts de marché, elle se positionne en deuxième place quand on se concentre sur les véhicules 100 % électriques. Au final, il n'aura fallu que cinq ans à peine pour que la marque devienne électrique, portée par le succès de la Fiat 500e bien sûr, qui est devenue rien de moins que la plus vendue des Fiat 500 depuis son lancement en 2007, avec environ 20 000 unités vendues par an. Sans oublier sa grande soeur, la Fiat 600e. Si on met de côté la Topolino, clone de la Citroën AMI, la nouvelle Fiat Panda sera donc la troisième voiture 100 % électrique de la marque. Même si elle se décline dans une version hybride comme nous le verrons plus loin.
Un design inspiré pour la Fiat Grande Panda
Le passage à l'électrique n'a pas empêché Fiat de tenter de réinventer son célèbre modèle. Normal quand on sait que la Panda, qui fêtera ses 45 ans en juillet, s'est tout de même écoulée à près de 4,5 millions d’exemplaires. D'ailleurs, saviez-vous que la Fiat Panda avait déjà connu une version à batterie dès 1990 avec l'Elettra rétrofitée, qui disposait d'une autonomie limitée à moins de 100 km ? Pour sa quatrième génération, la Fiat Grande Panda rend hommage à la toute première version en revenant à la silhouette très cubique et si caractéristique. Une recette qui marche si l'on en croit les chiffres de ventes de la nouvelle Renault 5 électrique.
Outre son allure générale, la Grande Panda multiplie les clins d'œil à l'instar de la calandre asymétrique, la carrosserie avec le lettrage embossé sur les flancs, ou encore l'ancien logo avec ses quatre barres obliques qui prend place sur les deux montants C.
Et que dire de ces jantes blanches en tôle inspirées de la version 4×4, qui font un sacré effet si l'on en croit les réactions des différents passants durant notre essai. Alors qu'il s'agit de la dotation de base de la version Red positionnée en entrée de gamme. Bien joué.
Avec ses lignes horizontales, la face avant joue la même partition contemporaine que la Hyundai Inster avec sa calandre pixelisée.
L'arrière est plus vertical et arbore le lettrage stylisé Panda embossé là encore. L'ensemble est plutôt réussi selon nous, avec un style qui pourrait faire pencher la balance vers ce modèle plutôt que sa cousine Citroën ë-C3 avec laquelle elle partage la même plateforme.
À bord de la Fiat Grande Panda
La Fiat Grande Panda marque aussi sa différence dans l'habitacle qui continue les clins d'œil. La Planche de bord reprend le vide-poche de l'ancienne version, en remplaçant le cendrier coulissant témoin d'une autre époque par… un support de smartphone.
En outre, la Panda qui se veut être une voiture taillée pour le quotidien, dispose de 13 litres de rangements très pratiques. Et notamment de deux boîtes à gants. En effet, en libérant la planche de bord de l'airbag passager qui est déporté dans le pavillon, Fiat a pu intégrer cet espace supplémentaire, qui peut d'ailleurs être habillé de fibres de bambou sur la version haut de gamme.
Les nostalgiques des années 80 se régaleront avec les sièges qui adoptent des motifs carrés thermoformés, qui s’inspirent des portes matelassées de la première génération, ou encore les contre-portes avec leur logo en relief.
Fonctionnelle, la Fiat Grande Panda de par son positionnement prix, affiche profusion de plastiques durs. On se consolera en sachant qu'ils sont conçus à base de matériaux recyclés. Et notamment d'emballages Tetrapak (140 briques par voiture). Ces derniers sont constitués à 80 % de papier qui est couramment recyclé, mais aussi à 20 % de plastique et d'aluminium qui sont peu revalorisés en général. Ce sont ces matériaux qui donnent cet aspect brillant aux contre-portes quand la voiture est en plein soleil. Ne comptez pas non plus sur une poignée de maintien pour le passager ou même sur un appui-coude central en entrée de gamme.
En revanche, la Fiat Grande Panda est équipée de série d'un écran tactile d'infodivertissement de 10,25 pouces. Et ce y compris en entrée de gamme alors que la Citroën ë-C3 ne le propose qu'à partir du niveau de finition supérieur. Coloré, son cadre est habillé de polycarbonate transparent avec une petite Panda pour continuer la chasse aux easter eggs.
L'interface est très simple à appréhender du fait du peu de fonctionnalités, mais après tout c'est suffisant sur un véhicule tel que la Fiat Grande Panda. Cette dernière propose tout de même Android Auto et même CarPlay, sans fil s'il vous plaît.
Très lumineux, l'écran tactile est bien lisible même en plein soleil, avec un affichage bien détaillé grâce à la définition élevée. Et ce tant sur les différents menus qu'avec la caméra de recul, qui est néanmoins réservée à la version haut de gamme de la Fiat Grande Panda.
En revanche, même si elle peut prétendre à sortir des grandes agglomérations, ne vous attendez pas à disposer du moindre planificateur d'itinéraire à bord de la Fiat Grande Panda. Le constructeur se contente de proposer la fonction e-routes via son application mobile, qui permet aussi de préconditionner l'habitacle (mais pas la batterie haute tension pour une recharge optimale en hiver), ou encore de localiser et de surveiller l'état du véhicule à distance. Et pour ne rien arranger, l'utilisateur doit payer 12 €/mois après les six premiers mois de gratuité. La Fiat Grande Panda étant équipée d'Android Auto et de CarPlay, certains auront tôt fait d'utiliser des applications gratuites telles que A better route planner ou Google Maps qui indique les stations de recharge.
Un deuxième écran couleur, de 10 pouces cette fois, prend place derrière le volant. L'instrumentation est épurée à l'extrême non sans afficher tout le nécessaire ou presque. Tout comme la console centrale, le design de l'interface fait référence au Lingotto, l'ancien siège emblématique de Fiat avec sa piste d'essai sur le toit, au niveau des deux compteurs.
Repoussés sur les côtés, ces derniers indiquent le niveau de charge de la batterie via une jauge et en pourcentage, et le niveau de puissance ou de régénération au freinage. Il est aussi possible d'afficher l'un des deux trips (vitesse moyenne et distance parcourue) en appuyant sur un bouton, mais il n'y a pas d'information de consommation pour le moment.
La vitesse actuelle du véhicule est affichée en grand au centre de l'écran, et encadrée par la limitation de vitesse en cours et le mode de conduite. Enfin, la partie inférieure de l'interface regroupe l'autonomie restante en kilomètre, l'odomètre et l'indicateur de la température extérieure. En résumé, l'instrumentation est simple, mais efficace.
D'efficacité il est aussi question quand on s'intéresse aux commandes de climatisation. Forcément, Fiat a conservé les boutons physiques pour les deux versions de la Grande Panda. Notre édition Red d'entrée de gamme est équipée d'une climatisation quand le modèle haut de gamme bénéficie de la climatisation automatique.
Autre différence notable, la console centrale de cette dernière accueille un socle de recharge sans fil pour un smartphone.
Quelle que soit la version de la Fiat Grande Panda, les passagers assis à l'avant disposent de deux ports USB type C et d'un chargeur 12V. Entre les deux, on notera la présence de deux boutons, le premier permettant de désactiver l'ESP, le second dédié à l'alerte de vitesse qui, une fois n'est pas coutume, n'est pas si gênante que ça.
En passant aux places arrière, force est de constater qu'en grandissant pour passer du segment B au segment C (3,99 m de long pour 1,76 m de large et 1,57 m de haut), la Fiat Grande Panda profite pleinement de ces 29 cm supplémentaires. L'espace aux genoux est suffisant pour accueillir les passagers de grande taille. En revanche, la place centrale ne servira qu'en dépannage sans grande surprise sur un tel véhicule.
À l'instar des places à l'avant, les passagers assis à l'arrière disposent eux aussi de deux ports USB C et de plusieurs rangements, y compris des aumônières dans les sièges et même une pochette pour ranger un smartphone à l'arrière des appuis-têtes. En revanche, les bacs dans les portières sont relativement étroits.
Ce qui n'est pas le cas du coffre qui affiche un volume de 361 litres contre 321 litres en moyenne sur le segment. Sa cousine la Citroën ë-C3 se contente de 310 litres par exemple, et la Fiat Grande Panda vient même chasser sur les terres de la Fiat 600 qui affiche plus ou moins le même volume malgré des dimensions plus conséquentes. Attention, il ne s'agit pas non plus de déménager une maison en Panda, mais il y a enfin de quoi ranger facilement les courses.
En revanche aucun espace n'est prévu pour ranger les câbles de recharge en l'absence d'espace sous le plancher du coffre ni même de petit frunk sous le capot avant. Ceci étant, vous n'aurez pas non plus forcément de vous encombrer avec un câble T2 dans la Fiat Grande Panda. En effet, le constructeur a eu la bonne idée de l'intégrer à l'avant de la voiture, ce qui permet de gagner 20 litres dans le coffre selon le constructeur.
Deux motorisations pour la Fiat Grande Panda
La Fiat Grande Panda est commercialisée dans deux motorisations, mais pas celles qu'on pourrait croire. En effet, si le modèle qui nous intéresse ici est 100 % électrique, la marque garde un pied dans le thermique avec une déclinaison hybride Mhev 48V. Attendue en juin prochain, celle-ci associera un trois cylindres essence qui développe 100 ch à une boîte DCT6 à double embrayage et un moteur électrique e-power de 28 ch alimenté par une petite batterie de 400 Wh. De quoi effectuer des manœuvres ou rouler à faible allure en tout électrique.
De son côté, la Fiat Grande Panda 100 % électrique est équipée d'un moteur de 83 kW, soit 113 ch. Celui-ci est alimenté par une batterie LFP de 44 kWh (42 kWh utiles), qui lui confère une autonomie WLTP de 320 km. Une valeur identique à celle de la Citroën ë-C3 avec laquelle elle partage la même plateforme technique Smart Car de Stellantis. À titre de comparaison, Renault annonce 312 km d'autonomie pour la Renault 5 électrique avec la batterie de 40 kWh, tandis que la Dacia Spring doit se contenter de 226 km avec son petit accumulateur de 26,8 kWh.
On l'a vu plus haut, la calandre de la Fiat Grande Panda dissimule une trappe dans laquelle vient se loger un câble à spirale de 4,5 m de long. Celui-ci permet de recharger la batterie haute tension de la voiture sur une wallbox en courant alternatif (AC). Une solution ingénieuse, mais qui impose une contrainte. En effet, la puissance acceptée est limitée à 7,4 kW en raison de la taille de la section du câble. Ceux qui préfèrent charger à 11 kW sur une borne AC pourront toujours le faire en choisissant ce type de chargeur embarqué à la commande. En revanche, on perd alors le si pratique câble à l'avant. Alors, lequel choisir ? Selon nous, les aspects pratiques sont plus importants que le modeste gain de temps. En effet, charger de 20 à 100 % à 7,4 kW ne demande que 45 minutes de plus. Ce qui est totalement négligeable si vous rechargez le soir à la maison par exemple.
Dans tous les cas, la Fiat Grande Panda peut bien entendu recharger sa batterie sur une borne en courant continu (DC), avec une puissance en pic de 100 kW. Dans ce cas, la recharge de 20 à 80 % demandera 27 minutes. Si les conditions de température sont optimales, il convient de le rappeler. Quelle que soit la voiture électrique, une batterie froide ne pourra pas accepter la puissance maximale annoncée.
Au volant de la Fiat Grande Panda
Plus grande (d'où son nom), la Fiat Grande Panda affiche néanmoins des dimensions qui restent contenues, et parfaitement adaptées à un usage urbain. Très maniable avec sa direction légère, elle bénéficie en outre d'un rayon de braquage suffisamment court pour les manœuvres. Celles-ci sont aussi facilitées par l'utilisation des capteurs de stationnement arrière qui sont proposés de série sur notre modèle Red, voire même de la caméra sur la version La Prima en haut de gamme.
Par ailleurs, la voiture profite d'un système de récupération d'énergie au freinage comme toutes les électriques, sans pour autant offrir de conduite à une pédale. Le freinage régénératif est plutôt léger et ne permet pas d'arrêter complètement le véhicule au levé de pied. Il faut donc “prendre” les freins. Plus curieux, le mode C est censé réduire d'autant la récupération d'énergie au freinage pour offrir plus de confort, d'où son nom. Dans la pratique, la différence entre le mode D (normal) et ce mode C est à peine perceptible. Sans même parler du fonctionnement inversé par rapport aux autres voitures électriques qui proposent d'activer le Mode B pour renforcer la récupération d'énergie au freinage.
Confortable, la Fiat Grande Panda ne peut pas prétendre aux équipements mis en avant par Citroën dans sa cousine la ë-C3. Il n'y a donc ni sièges Advanced Comfort, ni amortisseurs à double butée hydraulique. Pour autant, la suspension ne démérite pas non plus pour ménager les occupants, même si elle montre vite ses limites sur route abîmée.
À l'aise en ville, la Fiat Grande Panda l'est aussi sur l'autoroute. Bon point, ses 83 kW (113 ch) sont parfaitement adaptés à son gabarit et répondent toujours présents. D'ailleurs, on imagine sans peine les difficultés de l'ancien bloc thermique dans certaines situations, notamment en côte. Rien de tout cela ici, tout paraît facile tout en ménageant les occupants qui apprécieront de ne pas avoir à endurer les accélérations violentes de certaines voitures électriques. De plus, avec 120 Nm, la Fiat Grande Panda n'a aucun mal à s'insérer sur voie rapide ou dans les manœuvres de dépassement. Silencieuse en ville, elle doit néanmoins concilier avec les bruits d'air qui se font plus présents à 130 km/h.
Impossible de connaître la consommation moyenne lors de notre essai, la Fiat Grande Panda n'indiquant cette information nulle part actuellement. Notre essai s'est déroulé entre Marseille et les petites routes du Castellet, avec quelques petites portions d'autoroute (limitées à 110 km/h), et pas mal de dénivelé, notamment sur la route des crêtes. De plus si la température était suffisamment douce pour ne pas devoir allumer le chauffage, nous n'avons pas ménagé la mécanique pour autant. Ainsi, après avoir quitté Marseille avec une jauge qui indiquait 100% de capacité pour une autonomie estimée à 300 km, nous terminerons la journée avec 65% après avoir parcouru 70 km. Notez que la Fiat Grande Panda a su tirer profit des phases de récupération d'énergie en descente pour afficher plus d'autonomie à l'arrivée que la distance réellement parcourue. Malheureusement, difficile d'en dire de même à 130 km/h sur autoroute, alors qu'il faudra faire des pauses régulières pour recharger la batterie avec une autonomie estimée à 200 km environ. Capable d'accepter 100 kW de puissance sur une borne de recharge rapide en courant continu, la Fiat Grande Panda ne peut pas pour autant encore prétendre à remplacer la voiture principale du foyer.
Prix et finitions de la Fiat Grande Panda
La version hybride de la Fiat Grande Panda sera commercialisée dès le mois de juin prochain à partir de 18 900 €. La version électrique demande pour sa part 24 900 €. Et même 22 900 € grâce à une offre de lancement, et avant même d'appliquer le bonus écologique jusqu'à 4 000 € auquel la Fiat Grande Panda peut prétendre. En effet cette dernière est fabriquée en Serbie. De fait, elle devient donc la voiture électrique la moins chère sur son segment.
En face, sa cousine la Citroën ë-C3 débute à 23 300 € avec la finition You moins bien équipée (elle est par exemple dépourvue de l'écran d'infodivertissement de 10,25 pouces). Chez Renault, la R5 E-Tech est commercialisée à partir de 23 990 € pour la version Evolution, qui annonce 312 km d'autonomie WLTP avec sa batterie de 40 kWh. De son côté, la Peugeot e-208 équipée d'un accumulateur de 46,2 kWh peut prétendre à 360 km pour un prix de 24 000 € dans sa version Active d'entrée de gamme. Reste bien sûr la Dacia Spring à partir de 16 990 €. Plus petite, moins polyvalente et moins bien équipée, celle-ci ne joue pas dans la même catégorie.
Avec la nouvelle Fiat Grande Panda, le constructeur italien a choisi de resserrer sa gamme autour de deux finitions seulement. D'abord avec la jolie Red et ses jantes blanches en acier à l'ancienne, qui se décline aussi dans six autres coloris (700 €) et qui propose un équipement déjà bien complet. En effet, outre les deux écrans d'instrumentation et d'infodivertissement, celle-ci bénéficie notamment de la climatisation manuelle, des radars de stationnement arrière, du régulateur de vitesse, des rétroviseurs extérieurs à réglage électrique et chauffants, des vitres avant et arrière électriques ou encore des feux arrière à LED et du câble de recharge rétractable dans la calandre avant. Ce dernier peut être remplacé par un chargeur embarqué plus classique de 11 kW avec un câble triphasé mode 3 pour 300 €.
Elle aussi déclinée dans sept coloris (700 € excepté le jaune métallisé proposé de série), la Fiat Grande Panda Prima ajoute les jantes alliage de 17 pouces, la caméra de recul, les radars de stationnement à l'avant, les rétroviseurs extérieurs rabattables électriquement, les essuie-glaces avant automatiques, l'accoudoir central avant, la boîte à gants supérieure avec son revêtement en fibre de bambou, sans oublier le chargeur de smartphone à induction, les vitres arrière surteintées et les barres de toit longitudinales argentées. La Prima peut aussi être équipée d'un pack hiver avec volant, sièges avant et parebrise chauffants.
Après une 500e séduisante mais limitée, Fiat revient dans la course sur le segment des citadines électriques avec la Grande Panda. Aussi pratique que sa cousine la Citroën ë-C3, elle se démarque par son design moderne plutôt réussi, et par un équipement bien plus riche dès l'entrée de gamme. Et si l'autonomie de la batterie reste encore trop juste sur autoroute pour prétendre à remplacer la voiture principale du foyer, la Fiat Grande Panda n'est pas non plus cantonnée à un usage strictement urbain avec sa charge rapide à 100 kW. Certes les pauses seront plus nombreuses en roulant à 130 km/h, mais son positionnement prix relativement agressif a de quoi rendre plus patient. Et si ce dernier vous parait encore trop élevé au regard des contraintes de la motorisation électrique, la déclinaison hybride attendue en juin pourrait bien mettre tout le monde d'accord.
- Le design extérieur
- Le niveau d'équipement dès l'entrée de gamme
- Le câble de recharge intégré dans la calandre
- La puissance de recharge de 100 kW en courant continu
- Les performances très satisfaisantes
- La finition intérieure très plastique
- L'autonomie sur autoroute