Essai Mini Cooper SE 2024 : une électrique enfin convaincante ?
2024 marque l'arrivée des nouvelles Mini Cooper E et Mini Cooper SE. Un modèle attendu au tournant tant la première génération, pourtant convaincante, avait néanmoins été critiquée pour son autonomie limitée. Le constructeur a-t-il réussi à revoir sa copie ? C'est ce que nous avons voulu savoir lors de l'essai de la Mini Cooper SE.
Actualité chargée chez Mini. Le constructeur a annoncé un tout nouveau modèle 100 % électrique avec la Mini Aceman et commercialisé la dernière génération XXL du Countryman. C'est désormais au tour de celle par qui tout a commencé de revenir dans une version restylée : la Mini Cooper, dont cette cinquième génération avait été dévoilée l'an dernier au salon de Munich. Et comme la Mini Countryman, celle-ci se décline à la fois dans des versions thermiques et électriques en attendant le passage au tout électrique d'ici 2030.
On notera toutefois que si ces deux motorisations partagent de nombreux éléments communs, notamment l'habitacle de dernière génération, elles se différencient par leur plateforme pour accommoder la technologie électrique. En effet, contrairement à la première Mini électrique qui avait été lancée en 2020, cette nouvelle génération repose sur une plateforme conçue par le constructeur chinois Great Wall Motors.
Raison pour laquelle elle est assemblée en Chine quand la nouvelle Mini thermique reste fabriquée dans l'usine d'Oxford au Royaume-Uni. Ce qui n'est d'ailleurs pas sans conséquence sur le bonus écologique auquel les deux déclinaisons Mini Cooper E et Mini Cooper SE ne sont pas éligibles. C'est cette dernière que nous avons eu à l'essai, les deux modèles se différenciant essentiellement par leur puissance et la capacité de la batterie comme nous le verrons plus loin.
Mini Cooper SE, un design extérieur dans la continuité
Difficile de renouveler le design d'une voiture qui a connu plus de 60 ans de carrière et que l'on peut sans hésiter qualifier de véritable icône. C'est donc par petites touches que le constructeur fait évoluer sa Mini Cooper. À l'avant, la calandre octogonale (la précédente était hexagonale) a été redessinée tandis que les feux à LED dont la signature lumineuse peut être personnalisée en option s'étirent vers l'arrière sans perdre leur caractère si marqué.
Sur les flancs, on note tout de suite la disparition des contours de roue en plastique tandis que les poignées de portes sont désormais affleurantes pour favoriser l'aérodynamique de la voiture.
Au final, c'est surtout à l'arrière de la Mini Cooper SE que les changements se font les plus flagrants. D'abord au niveau des feux arrière verticaux qui sont désormais triangulaires, une tendance qui semble être à la mode et que l'on retrouve d'ailleurs aussi sur le restylage de la Cupra Formentor qui a été dévoilé la semaine dernière par exemple. Et comme à l'avant, leur signature lumineuse peut être personnalisée selon trois profils différents en option.
Enfin, la Mini Cooper se veut plus athlétique avec des ailes galbées qui permettent de mieux l'assoir visuellement. L'effet est d'ailleurs renforcé avec les pneus dont le diamètre passe à 635 mm, ou encore les montes optionnelles de 17 et 18 pouces avec des jantes qui gagnent 10/20 mm.
C'est très réussi surtout dans les livrées jaune et bleue de nos modèles d'essai en version SE. Notez également que Mini a supprimé tous les éléments chromés de cette nouvelle génération.
Côté dimensions, notre Mini Cooper SE 2024 est un petit centimètre plus longue que la génération précédente pour atteindre 3,858 m. L’empattement progresse de 4 cm à 2,526 m ce qui reste très contenu pour offrir de vraies places arrière confortables pour les adultes. Enfin, Mini annonce un cx de 0,28, ce qui est particulièrement important pour une voiture électrique qui se doit d'être aussi aérodynamique que possible afin d'optimiser l'autonomie de la batterie.
Un intérieur minimaliste et numérique
À bord, Mini a eu à coeur de préserver son héritage, en particulier le design minimaliste. Bien entendu, on retrouve la fameuse instrumentation ronde conçue par Alec Issigonis, l'inventeur de la Mini 1959. Celle-ci adopte le très bel écran OLED que nous avons pu découvrir dans la nouvelle Mini Countryman SE ALL4. D'ailleurs, nombreuses sont les similitudes entre cette dernière et la Mini Cooper électrique de cinquième génération.
Par ailleurs, et cela risque de ne pas plaire à tout le monde, le constructeur suit les traces de Tesla et fait l'impasse sur l'instrumentation derrière le volant de la Mini Cooper SE. Il reste néanmoins possible de choisir un affichage tête haute, mais ce dernier n'est disponible qu'en option.
Très ample et légèrement incurvé, le tableau de bord de la Mini Cooper SE est pour la première fois habillé d'une surface maillée tricoté en polyester recyclé à l'instar de la Mini Countryman SE ALL4 là encore. La présentation est soignée et permet en partie d'oublier les nombreux éléments en plastique peu valorisant.
Pour encore ajouter à l'ambiance, Mini propose aussi un système de projection en couleur sur la partie supérieure de la planche de bord.
D'autre part, si l'espace à bord de la Mini Cooper SE est compté, les rangements ne manquent pas heureusement. Les poches en plastique dur des portières peuvent accueillir un petit parapluie, un gilet jaune ou une petite bouteille d'eau par exemple. De la même façon, la console centrale dispose d'un espace pour ranger de petits effets, d'un socle pour la recharge sans fil d'un smartphone qu'on posera à plat (en plus de deux ports USB type C), et d'un vide poche. En montant en gamme, il est possible de disposer d'un vide poche avec un couvercle assorti au tableau de bord qui vient se nicher dans la console centrale.
Cela ne surprendra personne, mais les places à l'arrière offrent peu d'espace au niveau des genoux, surtout pour les passagers les plus grands. Ces derniers profiteront néanmoins d'une garde au toit généreuse, car Mini a pensé à légèrement le creuser. Malin. Dans tous les cas, au-delà d'accueillir des enfants, les deux places arrière ne viennent forcément qu'en dépannage.
Enfin, avec ses dimensions réduites, la Mini Cooper offre un espace relativement réduit au niveau du coffre. Après tout, si vous en voulez vraiment plus, l'imposante Mini Countryman SE ALL4 est elle aussi au catalogue du constructeur. En l'état, on dispose ici d'une capacité de 200 litres seulement, soit juste ce qu'il faut pour faire quelques courses ou pour emporter des bagages cabines pour un week-end prolongé. Bien entendu, il est tout de même possible de pousser jusqu'à 800 litres simplement en rabattant la banquette arrière 60/40.
Et pour être tout à fait complet, il y a bel et bien un petit espace de rangement supplémentaire sous le plancher du coffre, afin de ranger un câble de recharge et de menus accessoires.
Des technologies maitrisées mais une interface trop chargée
Mini s'inscrit dans la tendance actuelle qui voit la disparition des commandes physiques. Ceci étant, la Mini Cooper SE reprend celles de la Mini Countryman SE ALL4, qui sont toutes regroupées dans une petite console qui prend place directement sous l'écran d'infodivertissement.
Alors que la voiture électrique n'en avait pas forcément besoin, il est nécessaire d'utiliser un bouton pour mettre le contact. Dommage, car la Mini Cooper SE est compatible avec la clef sur mobile et capable de démarrer simplement en basculant la commande de boîte sur D comme à bord d'une Tesla. Ceci étant, Mini ajoute une petite touche d'originalité, en utilisant un bouton en forme de petite clef de contact. Il suffit de tourner ce dernier vers la droite pour activer le véhicule électrique.
La commande de boîte qui se trouve juste à côté est simple à utiliser. Une bascule vers le bas permet d'activer le mode D pour avancer (ou en mode B afin de profiter du freinage régénératif), ou vers le haut pour passer la marche arrière. On s'y fait très rapidement et le système s'avère très efficace au quotidien.
Toujours au niveau de cette console située sous l'écran OLED, on remarque d'autres boutons notamment pour régler le niveau du volume et pour sélectionner les pistes audio. Quant à celui dédié aux “Experiences”, il s'agit ni plus ni moins qu'un sélecteur de modes de conduite et d'ambiances à bord.
Mini joue ici la carte de la gamification, surtout avec le mode Go-Kart qui délivre la puissance maximale, et s'accompagnant d'effets audio dont certains ne sont pas sans rappeler ceux du célèbre jeu Mario Kart de Nintendo (et qu'on finira par couper tellement ils finissent par être envahissants). Il est aussi possible de régler individuellement d'autres options comme la réponse de la direction et les limites d'intervention de l'antipatinage par exemple.
À l'inverse, le mode Green optimise l'autonomie de la batterie, notamment en favorisant les phases de roulage en roue libre, ou à l'inverse en maximisant la récupération d'énergie au freinage. L'affichage est modifié en fonction du mode choisi et il n'est pas forcément évident de retrouver ses petits, surtout à l'occasion d'un laps de temps aussi court qu'un essai auto tel que le nôtre.
Car si l'écran OLED offre un affichage de toute beauté avec une définition et une luminosité élevées, des noirs profonds (la technologie est basée sur des pixels auto-émissifs qui s'éteignent complètement pour afficher du noir) et un taux de contraste exceptionnel, l'interface est particulièrement chargée comme vous pouvez le voir sur les photos réalisées par nos soins.
Là encore, il faudra s'y habituer. Ceci étant Mini propose quelques raccourcis bien utiles, comme la possibilité de supprimer l'alerte de survitesse à l'aide d'un bouton qui est directement intégré sur le volant, ou encore pour couper les sons artificiels de la voiture quand on en a assez. De la même façon, nous avons pu tester l'assistant vocal qui, s'il reste encore limité, se montre particulièrement efficace pour certaines fonctionnalités de base comme le réglage de la climatisation. Sachez qu'il est aussi possible de joindre son compte Amazon Alexa directement dans la voiture.
On vous épargnera la description en détail de l'interface du système d'exploitation Mini Operating System de la Mini Cooper SE. Néanmoins, alors que le constructeur a poussé le sens du détail jusqu'à la couleur de la voiture à l'écran ou l'affichage d'une portière ouverte, l'intégration de Carplay manque d'élégance.
En effet, l'interface carrée du système d'Apple se marie difficilement avec un écran rond. Bien entendu ce dernier affiche toujours les informations liées à la conduite (notamment la vitesse, le rapport engagé, l'autonomie restante en kilomètres et les jauges de puissance et de la batterie), mais on touche là aux limites de l'originalité d'une telle dalle.
À l'inverse, le système de navigation de la voiture profite de toute la surface offerte par l'affichage. C'est parfaitement lisible surtout avec la réalité augmentée. À l'approche d'une intersection, le système va afficher la vidéo de la caméra avant une flèche en surimpression qui indique la route à suivre. Là encore, on constate à quel point les images sont définies, y compris lors des manœuvres. C'est très réussi.
À défaut d'instrumentation derrière le volant, notre Mini Cooper SE était équipée d'un petit affichage tête haute. Comme il se doit, celui-ci affiche des informations comme la vitesse de la voiture, mais encore et surtout un rappel de la navigation. Notez toutefois que cela ne fonctionne qu'avec le système embarqué, mais pas avec les applications telles que Google Maps ou Waze, qui peuvent être affichées sur l'écran principal via Carplay.
Enfin, avant de regarder sous le capot, nous nous sommes intéressés à l'application mobile de la Mini Cooper SE. Très classique, celle-ci permet bien sûr de suivre la recharge à distance, de géolocaliser le véhicule, de régler la climatisation à distance ou encore de vérifier la pression des pneus. Surtout, Mini est l'un des rares constructeurs à proposer la clef sur mobile à l'instar de Tesla. Plus besoin de clef physique, votre smartphone suffit pour déverrouiller et verrouiller le véhicule, et pour démarrer.
De plus, les plus stressés apprécieront de pouvoir surveiller leur Mini Cooper SE via l'application mobile. Celle-ci propose la fonction Remote Cameras qui permet de visualiser l'intérieur de la voiture à distance ainsi que son environnement direct. Il est même possible de prendre une photo ou de lancer l’enregistrement d’une vidéo de cinq ou dix secondes. Enfin, comme sur la Mini Countryman SE ALL4, libre à vous de personnaliser l'affichage de l'écran d'infodivertissement de la Mini Cooper SE via l'application mobile.
Jusqu'à 402 km d'autonomie WLTP
La nouvelle Mini Cooper électrique se décline dans deux motorisations, chacune ayant droit à 4 niveaux de finitions différents : la Mini Cooper E et la Mini Cooper SE que nous avons pu essayer. La première est équipée d'un moteur électrique qui développe 135 kW (soit 184 ch) et 290 Nm de couple. Le constructeur annonce le 0 à 100 km/h en 7,3 secondes et une autonomie WLTP de 305 km grâce à la batterie de 40,7 kWh de capacité brute et 36,6 kWh de capacité nette. À titre de comparaison, c'est près de 70 km de plus que sur l'ancienne version.
De son côté, la Mini Cooper SE affiche une puissance de 160 kW (soit 218 ch) et un couple de 330 Nm. De quoi réaliser le 0 à 100 km/h en 6,7 secondes. L'autonomie WLTP annoncée est de 402 km avec la batterie d'une capacité brute de 54,2 kWh, soit 49,2 kWh de capacité nette.
Côté recharge, il faudra se contenter de 75 kW sur une borne de recharge rapide en courant continu pour la Cooper E. La Mini Cooper SE fait un peu mieux avec 95 kW. Dans tous les cas, passer de 10 à 80 % de batterie ne devrait pas demander plus de 30 minutes. Et comme c'est désormais la norme, la voiture est équipée d'un chargeur embarqué, qui accepte une puissance de charge de 11 kW au maximum sur une Wallbox en courant alternatif.
Au volant de la Mini Cooper SE
C'est parti pour les premiers tours de roues au volant de la Mini Cooper SE sur les belles routes sinueuses de Sitges près de Barcelone en Espagne. Pour qui est déjà monté à bord d'une Mini récente, on se retrouve en terrain commun à bord de cette nouvelle version électrique. Les occupants sont toujours assis très bas, mais l'intégration de la batterie dans le plancher se traduit par une position trop relevée au niveau des genoux.
Dès la première accélération, il est évident que la Mini Cooper SE est fidèle à son esprit de petit karting. Les 330 Nm de couple autorisent des départs canons, parfois trop même pour le confort des passagers. Quoiqu'il en soit, la voiture est bien armée pour laisser toutes les thermiques sur place au feu rouge.
Mieux, les dépassements sont aisés sur le réseau secondaire tandis que le centre de gravité rabaissé vient coller la Mini Cooper SE à la route. Dès lors, on augmente allègrement le rythme sur les petites routes dans la région de Sitges, qui deviennent un véritable terrain de jeu. Confortables, les sièges offrent un très bon maintien et les sensations sont au rendez-vous, y compris en respectant les (généreuses) limitations de vitesse affichées dans la région. Seuls griefs, la direction est un peu avare en informations, tandis que les suspensions n'empêchent pas les rebonds malgré un réglage plutôt ferme.
La première partie de notre itinéraire nous a emmenés sur voies rapides pendant plusieurs kilomètres. Si la Mini Cooper SE affiche un silence agréable et à peine perturbé par les bruits aérodynamiques à partir de 130 km/h environ, la consommation en revanche a tôt fait de dépasser les 22 kWh/100 km. Il faut donc compter une pause tous les 250 km pour recharger la batterie sur autoroute.
En ce qui nous concerne, nous avons relevé une consommation de 17,7 kWh/100 km en mode Go Kart la plupart du temps, sur un parcours de plus de 150 km avec un peu d'autoroute et une conduite qu'on qualifiera de dynamique hors agglomérations la plupart du temps.
À l'inverse, il est tout à fait possible de descendre sous les 15 kWh/100 km en ville et d'approcher l'autonomie annoncée de 400 km. Pour ce faire, la Mini Cooper SE peut notamment s'appuyer sur le freinage régénératif, qui autorise la conduite à une pédale jusqu'à l'arrêt complet du véhicule. Dommage qu'elle ne soit pas équipée de palettes au volant pour régler son intensité, plutôt que de passer par l'écran tactile forcément moins pratique.
Un mot enfin sur les aides à la conduite. Même s’il s'agit d'une citadine, il est appréciable de pouvoir s'appuyer sur les caméras et autres capteurs de stationnement. Sur route, nous avons pu tester la conduite autonome de niveau 2 avec succès. La Mini Cooper SE évite l'effet de ping-pong et reste bien centrée dans sa file. Le système est efficace et plutôt recommandé pour les trajets monotones sur autoroute ou dans les embouteillages.
Les tarifs de la Mini Cooper électrique
On l'a dit plus haut, ni la nouvelle Mini Cooper E ni la Mini Cooper SE ne sont éligibles au bonus écologique remanié en début d'année. Les choses pourront éventuellement changer en 2026 quand la production sera rapatriée de Chine en Angleterre. En attendant, la Mini Cooper E en finition Essential est commercialisée à partir de 34 000 €, mais avec une présentation forcément moins attrayante que notre modèle d'essai.
Il faut dire que toute équipée avec notamment les jantes de 18 pouces et le toit en verre panoramique (non ouvrant), la Mini Cooper SE peut facilement approcher les 50 000 €. Un positionnement très haut de gamme, qui la met en face de modèles certes plus grands, mais aussi plus endurants. Hors options, la Mini Cooper SE est affichée à partir de 38 000 €.
Côté concurrence, la Fiat 500e est proposée à partir de 30 400 € avec des caractéristiques techniques bien en deçà de celles de la Mini Cooper électrique. En effet, elle doit se contenter d'un moteur de 70 kW (95 ch) et d'une autonomie jusqu'à 320 km WLTP. Une version de 118 ch est également au catalogue tout comme le cabriolet qui pourrait aussi venir étoffer l'offre de Mini par la suite.
Mais c'est surtout vers la nouvelle Renault 5 électrique que tous les regards sont tournés. Attendue au deuxième semestre, la petite citadine devrait dévoiler ses tarifs la semaine prochaine à l'occasion de l'ouverture du tournoi de Roland-Garros dont le constructeur est partenaire. Déclinée dans trois puissances de 95 ch, 120 ch et 150 ch, elle pourrait débuter à moins de 25 000 € et sera éligible au bonus écologique de 4 000 €.
Avec sa cinquième génération, la Mini Cooper gagne en autonomie tout en conservant ses atouts dynamiques. Déclinée dans deux versions Mini Cooper E et Mini Cooper SE, c'est aujourd'hui la citadine la plus puissante du marché. Toujours aussi fun à conduire, elle s'offre un écran OLED impressionnant, à condition de dompter son interface très chargée. Positionnée en haut de gamme et privée de bonus écologique, la Mini Cooper électrique trouvera prochainement une nouvelle concurrente sur sa route avec la tant attendue nouvelle Renault 5.
- Les performances et l'agilité
- La consommation en ville
- L'écran OLED
- Les aides à la conduite
- L'intégration d'Apple CarPlay dans l'écran OLED rond
- L'autonomie sur autoroute
- L'amortissement trop sec