Les smartphones ont pris une telle place dans notre quotidien que certains sont devenus véritablement accros. Des chercheurs américains ont mis au point un test pour mesurer le niveau de dépendance. Alors, êtes-vous addict à votre smartphone. Passez le test pour le savoir.

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Le site Sciences et Avenir vient de publier un test pour le moins intéressant. Créé par un psychologue et un chercheur en interaction homme-machine de l’Université d’Iowa aux Etats-Unis, ce test permet de mesurer l’état d’anxiété d’un individu par rapport à ses interactions avec son smartphone.

Pour faire simple, les chercheurs ont voulu estimer à quel point vous pouviez être addict, si vous étiez facilement distrait par votre smartphone, s’il vous manque rapidement, si vous le consultez par réflexe etc.

Pour créer leur test, les deux chercheurs ont demandé de l’aide à 9 étudiants. Ils les ont interrogés sur leur utilisation de leur smartphone. A partir de leur réponse ils ont établi quatre aspects fondamentaux de la nomophobie, c’est-à-dire la peur d’être séparé de son téléphone.

La nomophobie, considérée comme une phobie des temps modernes, estune dérive de l'interaction entre les gens et les technologies de communication. – Caglar Yildirim, l’un des auteurs de l’étude –

Si vous suivez l’actualité high-tech régulièrement, la nomophobie n’est pas un nouveau terme pour vous. Pour les autres, il s’agit d’un nouveau nom pour décrire les personnes qui ont peur non seulement d’être loin de leur téléphone mais aussi plus largement qui ont peur de ne pas pouvoir accéder à l’information, de ne pas pouvoir communiquer ou tout simplement d’être connecté.

A partir des fondamentaux établis, les deux chercheurs ont créé un questionnaire composé de 20 items. Pour chaque question il est demandé de mettre une note comprise entre 1 et 7. Le 1 correspond à la mention “totalement en désaccord” et 7 “totalement d’accord”. En gros, plus le chiffre est proche de un moins vous êtes dépendant. Evidemment, le but du jeu est d’être parfaitement honnête.

Aux Etats-Unis, le questionnaire a été testé sur 301 étudiants de premier cycle. En vous rendant sur le site de Sciences et Avenir, vous pouvez vous aussi passer ce test. Consciencieux que je suis, j’ai passé le test et je ne suis absolument pas addict. A votre tour maintenant et n’hésitez pas à partager avec les autres lecteurs.